Le diplomate iranien a tenu ces propos à l’issue d’un entretien avec le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir. A sa sortie de Bkerké, il a qualifié de «bonnes» les relations entre l’Iran et l’Eglise. «L’Iran cherche à avoir des relations permanentes avec le patriarche», a-t-il précisé.
D’autre part, prié de commenter les positions prises par le patriarche Sfeir à la suite des dernières interpellations, M. Alizadeh a notamment déclaré: «Je ne veux pas entrer dans les détails mais, grâce à Dieu, ces événements ont pris fin. En tout état de cause, les Libanais doivent conserver les acquis de l’après-Taëf. Il s’agit en effet de veiller sur le calme et la stabilité, sur l’unité nationale dans le pays car nul n’a intérêt à saper la sécurité sinon Israël qui agit ici par l’intermédiaire d’un réseau d’agents. Ces derniers n’ont aucune caractéristique particulière mise à part leur allégeance à l’Etat hébreu», a-t-il conclu.
Puis, le cardinal Sfeir a successivement reçu l’ambassadeur des Philippines, le supérieur de l’Ordre des moines maronites libanais, l’abbé Jean Tabet, le président de la Ligue maronite, M. Ernest Karam, l’ambassadeur de Hollande ainsi qu’une délégation du diocèse de Milan en Italie. Celle-ci est en visite au Liban pour s’informer notamment des résultats du synode sur le Liban.
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