M. Murr a tenu ces propos à l’issue d’une réunion du Conseil central de sécurité qu’il a lui-même présidée. Il a ajouté à ce sujet: «Les ministres arabes estiment que l’action de ces associations ne vise pas à protéger les droits de l’homme mais à paralyser les services de sécurité et la politique de sécurité des Etats. Le congrès a d’ailleurs demandé aux Etats réunis d’effectuer des contacts bilatéraux avec les pays occidentaux qui appuient ces associations pour mettre un terme à leur action», a-t-il dit, avant de préciser: «J’ai demandé le dossier des associations des droits de l’homme après être rentré de Tunis. Les dépêches que nous avons reçues ont toutes affirmé que les détenus ont été torturés. En tant que ministre de l’Intérieur, je défie quiconque de prouver que l’un d’eux ait été battu».
Le communiqué
du Conseil
Par ailleurs, dans son communiqué publié à l’issue de sa réunion, le Conseil a «tenu à préciser à l’opinion publique que les campagnes de dénigrement qui ont pris pour cible les instances responsables visaient en fait à paralyser l’action sécuritaire et judiciaire officielle en déformant la réalité ou arguant des droits de l’homme et des libertés que les autorités ont à cœur».
Affirmant dans ce cadre que «les autorités judiciaires concernées et les services de sécurité veilleront toujours à appliquer les lois et les règlements en vigueur», le communiqué a indiqué que l’ennemi israélien tente de «saper la sécurité intérieure en exploitant certaines divergences politiques et en recrutant certains faibles d’esprit qui collaborent avec lui et exécutent ses plans, en se cachant derrière des revendications sociales économiques et politiques».
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