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Actualités - CHRONOLOGIE

En raison des menaces du Gia algérien Réveillon sous haute surveillance à Paris (photo)

EN RAISON DES MENACES DU GIA ALGERIEN

REVEILLON SOUS HAUTE
SURVEILLANCE A PARIS
Plus de 3.000 policiers et gendarmes ont été mobilisés pour assurer la sécurité dans la capitale, par une nuit qui s’annonce neigeuse et glaciale.
En comparaison du dispositif de base à Paris du plan «Vigipirate» de prévention des attentats, remis en vigueur depuis le 3 décembre après un attentat meurtrier dans le métro, près de mille policiers et gendarmes supplémentaires ont été mis pour l’occasion à la disposition de la préfecture de police de Paris.
Pour la 4e année consécutive, l’avenue des Champs-Elysées sera réservée aux piétons.
La police a rappelé que, pour des raisons de sécurité, l’usage des pétards était «formellement proscrit», une interdiction toutefois traditionnellement difficile à faire respecter.
Dans une lettre authentifiée adressée à la veille de Noël au président Jacques Chirac, le Groupe islamique armé (GIA), le plus violent mouvement fondamentaliste algérien, menaçait la France de nouveaux attentats. Cette menace est intervenue après un attentat ayant fait 4 morts SUITE DE LA PAGE 1

et 91 blessés le 3 décembre dans le métro parisien, implicitement revendiqué dans le même texte.
Le GIA, qui avait déjà revendiqué une vague d’attentats s’étant soldée par un total de 8 morts à Paris et dans la région de Lyon (centre-est) au second semestre 1995, exige notamment de M. Chirac qu’il obtienne des autorités algériennes la libération d’un de ses chefs condamné à mort, et que l’ancienne puissance coloniale cesse «tout soutien» au pouvoir en place à Alger.

L’Elysée perd
la missive

A ce propos, les services du palais de l’Elysée ont égaré l’enveloppe contenant une lettre de menaces adressée peu avant Noël par le mouvement islamiste algérien GIA au président Jacques Chirac, a affirmé hier le quotidien Le Monde.
Interrogé à ce sujet, un porte-parole de la présidence française a affirmé que «toutes les informations utiles sont entre les mains de la justice» et s’est refusé à tout autre commentaire.
Reçue à l’Elysée le 20 décembre, la missive du GIA avait apparemment suivi un parcours compliqué dans le labyrinthe bureaucratique français et elle n’avait été transmise aux experts de la lutte antiterroriste que trois jours après sa réception, indique Le Monde.
Dans cette lettre de deux pages, envoyée trois semaines après le sanglant attentat du métro Port Royal à Paris (4 morts, 91 blessés), le Groupe islamique armé, le plus violent des mouvements extrémistes algériens, menaçait la France de nouvelles actions terroristes. Il exigeait une intervention de Paris auprès du gouvernement algérien pour obtenir la libération d’un certain nombre de ses membres, dont son fondateur Abou-Adlan Abdelhak Layada.
Les autorités françaises avaient décidé de rendre publiques ces menaces et de renforcer les mesures de surveillance dans les lieux publics. Elles avaient aussi appelé la population à redoubler de vigilance.
Les services de sécurité français avaient considéré le texte de cette lettre, signée par le nouvel émir du GIA Antar Zouabri, comme authentique. Elle ne revendiquait pas spécifiquement l’attentat du métro Port-Royal, mais semblait y faire référence. «Nous faisons ce que nous disons. Les événements de ces derniers jours le prouvent», écrivait l’auteur du message.
Le GIA avait par contre revendiqué la série d’attentats commis en France durant l’été et l’automne 1995 qui avaient fait 8 morts et plus de 200 blessés. Ils avaient pris fin après le démantèlement de plusieurs cellules terroristes et l’arrestation d’un certain nombre de suspects soupçonnés d’appartenir à des réseaux de soutien logistique du GIA.
Selon Le Monde, l’enveloppe, que les services de l’Elysée cherchent toujours en vain à localiser, aurait peut-être permis d’en savoir un peu plus sur l’itinéraire suivi par ce courrier, qui aurait été délivré au palais présidentiel par une entreprise privée d’acheminement postal.

La lettre elle-même, écrite en arabe, n’avait été remise aux spécialistes de la lutte antiterroriste que trois jours après sa réception, précise Le Monde, qui met ce délai au compte du comportement routinier régnant dans certains services de la présidence.

Elle avait auparavant transité par les services de traduction du ministère des Affaires étrangères, ajoute le journal.
EN RAISON DES MENACES DU GIA ALGERIENREVEILLON SOUS HAUTESURVEILLANCE A PARISPlus de 3.000 policiers et gendarmes ont été mobilisés pour assurer la sécurité dans la capitale, par une nuit qui s’annonce neigeuse et glaciale.En comparaison du dispositif de base à Paris du plan «Vigipirate» de prévention des attentats, remis en vigueur depuis le 3 décembre après un attentat...