Le quatuor des esthéticiennes de Vénus et Apollon revient sur Arte, près de 10 ans après leur création pour le cinéma, mais leur monde rose et ouaté des débuts s'est nettement assombri dans cette nouvelle saison.
La première saison de Vénus et Apollon, diffusée à l'automne 2005 sur Arte, s'inspirait du film de Tonie Marshall, Vénus Beauté, l'un des succès cinématographiques de 1999.
Pour cette deuxième saison, l'institut a déménagé dans une cour du quartier du Marais, à Paris, mais le changement le plus notable réside dans le ton de la série : fantaisiste et léger pour la saison précédente, noir et parfois angoissant pour
celle-ci.
Les quatre héroïnes ont gardé leurs traits de caractère: la patronne Ingrid (Brigitte Roüan), enthousiaste et désorganisée, Suzy (Maria de Medeiros), amoureuse en série, Geneviève (Maeva Pasquali), toujours aussi décolletée, et une nouvelle venue, Margot (Morgane Cabot), jeune provinciale montée à Paris.
Face au nouvel institut s'ouvre une galerie d'art chic et branchée, dirigée par Angie (Elsa Zylberstein). Après quelques années passées aux États-Unis, la jeune femme a choisi cet emplacement, à quelques mètres de l'institut d'Ingrid, à dessein.
Arte voulait des épisodes de 45 minutes pour cette saison, contre 26 minutes pour la première saison, raconte Tonie Marshall, la réalisatrice du film Vénus Institut devenue conceptrice de la série. «Il fallait donc des narrations plus complexes et rentrer dans la vie et les secrets des héroïnes.»
Alors que les épisodes de la première saison voyaient se succéder les scènes, drôles et légères pour la plupart, autour des client(e)s, cette saison met l'accent sur la vie de chacune des quatre esthéticiennes. Face à elles, «un élément pathogène», à savoir la glaciale et dérangée Angie, ajoute Tonie Marshall. Ingrid est quittée par son mari, se réconcilie avec sa sœur après des années de brouille, et tombe dans le piège que lui tend son inquiétante voisine. Suzy peine à trouver sa place de mère, face au père biologique de sa fille, devenue femme et bien plus maternelle qu'elle. Geneviève se découvre un QI de surdouée et noue une liaison destructrice avec un avocat cynique. Et la fragile Margot, fascinée par Angie, va perdre pied.
Le nœud de l'intrigue - la vengeance poursuivie par Angie - ne trouve son dénouement qu'à la fin des huit épisodes. La noirceur de l'intrigue est heureusement contrebalancée par l'excentricité des jeunes femmes et la drôlerie des intermèdes dans le cocon parfumé de l'institut.
* Diffusion les 13, 20 et 27 février à 20h45 sur Arte.
La première saison de Vénus et Apollon, diffusée à l'automne 2005 sur Arte, s'inspirait du film de Tonie Marshall, Vénus Beauté, l'un des succès cinématographiques de 1999.
Pour cette deuxième saison, l'institut a déménagé dans une cour du quartier du Marais, à Paris, mais le changement le plus notable réside dans le ton de la série : fantaisiste et léger pour la saison précédente, noir et parfois angoissant pour
celle-ci.
Les quatre héroïnes ont gardé leurs traits de caractère: la patronne Ingrid (Brigitte Roüan), enthousiaste et désorganisée, Suzy (Maria de Medeiros), amoureuse en série, Geneviève (Maeva Pasquali), toujours aussi décolletée, et une nouvelle venue, Margot (Morgane Cabot), jeune provinciale montée à Paris.
Face au nouvel institut s'ouvre une galerie d'art chic et branchée, dirigée par Angie (Elsa Zylberstein). Après quelques années passées aux États-Unis, la jeune femme a choisi cet emplacement, à quelques mètres de l'institut d'Ingrid, à dessein.
Arte voulait des épisodes de 45 minutes pour cette saison, contre 26 minutes pour la première saison, raconte Tonie Marshall, la réalisatrice du film Vénus Institut devenue conceptrice de la série. «Il fallait donc des narrations plus complexes et rentrer dans la vie et les secrets des héroïnes.»
Alors que les épisodes de la première saison voyaient se succéder les scènes, drôles et légères pour la plupart, autour des client(e)s, cette saison met l'accent sur la vie de chacune des quatre esthéticiennes. Face à elles, «un élément pathogène», à savoir la glaciale et dérangée Angie, ajoute Tonie Marshall. Ingrid est quittée par son mari, se réconcilie avec sa sœur après des années de brouille, et tombe dans le piège que lui tend son inquiétante voisine. Suzy peine à trouver sa place de mère, face au père biologique de sa fille, devenue femme et bien plus maternelle qu'elle. Geneviève se découvre un QI de surdouée et noue une liaison destructrice avec un avocat cynique. Et la fragile Margot, fascinée par Angie, va perdre pied.
Le nœud de l'intrigue - la vengeance poursuivie par Angie - ne trouve son dénouement qu'à la fin des huit épisodes. La noirceur de l'intrigue est heureusement contrebalancée par l'excentricité des jeunes femmes et la drôlerie des intermèdes dans le cocon parfumé de l'institut.
* Diffusion les 13, 20 et 27 février à 20h45 sur Arte.
Le quatuor des esthéticiennes de Vénus et Apollon revient sur Arte, près de 10 ans après leur création pour le cinéma, mais leur monde rose et ouaté des débuts s'est nettement assombri dans cette nouvelle saison.La première saison de Vénus et Apollon, diffusée à l'automne 2005 sur Arte, s'inspirait du...
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