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Sport - Auto

Après 12 victoires, Mitsubishi quitte la piste du Dakar

Crise Cinquième écurie japonaise à se retirer en quelques semaines des épreuves de sports mécaniques.
Le constructeur automobile japonais Mitsubishi Motors s'est retiré hier de la compétition en rallye-raid, notamment du Dakar gagné 12 fois, une nouvelle défection parmi les manufacturiers nippons qui arrêtent l'un après l'autre les sports mécaniques à cause de la crise.
« Nous nous préparons à des conditions économiques extrêmement difficiles pour l'année fiscale 2009 », a déclaré son président, Osamu Masuko, pour expliquer ce retrait lors d'une conférence de presse à Tokyo.
Mitsubishi Motors subit comme ses concurrents un effondrement de ses ventes partout dans le monde et s'attend désormais à finir l'exercice 2008-2009 (avril-mars) sur une perte nette de 60 milliards de yens (500 millions d'euros).
« À ce jour, je ne peux pas dire que le pire aura été passé à la fin de 2009 », a-t-il ajouté.
Déçu, il a reconnu que cette décision était « extrêmement regrettable », d'autant que Mitsubishi avait jusque-là pu continuer à participer au Dakar, « malgré des temps difficiles, en réduisant les dépenses ».
La firme a marqué l'histoire du célèbre rallye-raid, disputé en 2009 pour la première fois en Amérique du Sud après des années sur les pistes africaines. Elle n'avait jamais manqué une édition en catégorie auto depuis 1983 et surtout elle avait remporté 12 fois l'épreuve, dont sept fois de suite (2001-2007).

Cinquième retrait japonais
Mitsubishi avait toutefois connu un Dakar 2009 difficile, avec les abandons successifs de ses pilotes, anciens vainqueurs de l'épreuve, Stéphane Peterhansel (éditions 2004, 2005 et 2007), Luc Alphand (2006) et Hiroshi Masuoka (2002 et 2003).
Au-delà du Dakar, la firme participait régulièrement à d'autres épreuves de rallye-raid, comme la Baja Portalegre (Portugal) ou le rallye d'Europe centrale.
Son retrait constitue le cinquième du genre en quelques semaines parmi les constructeurs japonais, qui ont renoncé à la compétition dans divers sports mécaniques.
Début décembre, Honda a annoncé qu'il quittait la formule 1, une discipline dans laquelle la marque avait connu son heure de gloire à la fin des années 80 en tant que motoriste, avec des pilotes comme Nelson Piquet, avec l'écurie Williams, et Ayrton Senna ou Alain Prost, sous les couleurs de McLaren.

Moto et rallye aussi touchés
Elle s'était déjà retirée des circuits au début des années 90 après l'interdiction des systèmes turbo, avant de revenir en compétition en 2000, d'abord comme motoriste, puis en tant qu'écurie à part entière à partir de 2006. L'équipe s'est classée au 9e rang des constructeurs l'année dernière.
Honda a plus tard annoncé que son écurie motocycliste ne participerait pas aux Huit heures de Suzuka au Japon, une course d'endurance dont elle a remporté la dernière édition.
La firme a également indiqué qu'elle « réétudiait sa participation aux sports motocyclistes » de façon générale, tout en assurant qu'elle comptait poursuivre le MotoGP, l'épreuve reine de vitesse.
Une compétition que sa concurrente Kawasaki a en revanche décidé d'arrêter après 17 années de participation.
Enfin, en rallye automobile, Suzuki et Subaru ont annoncé, à la mi-décembre et à deux jours d'intervalle, que leurs voitures ne participeraient plus au championnat du monde.
Le constructeur automobile japonais Mitsubishi Motors s'est retiré hier de la compétition en rallye-raid, notamment du Dakar gagné 12 fois, une nouvelle défection parmi les manufacturiers nippons qui arrêtent l'un après l'autre les sports mécaniques à cause de la crise.« Nous nous préparons à des conditions...
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