« Le climat politique général au Liban n'est pas rassurant. Le discours politique a atteint un niveau de dégradation inouï. Cet avertissement a été lancé auparavant, en vain. Rien n'a changé, les échanges acerbes se poursuivent, et c'est plus que regrettable. Nous invitons toutes les personnes concernées à contribuer à la création d'un climat de coopération sincère, sauvant ainsi la patrie de l'état lamentable où elle se débat.
« D'anciens directeurs généraux nous ont rendu visite à Bkerké, qui ont été suspendus de leurs fonctions et placés à disposition de la présidence du Conseil. Les tribunaux auxquels ils ont eu recours leur ont rendu justice, et ont ordonné leur réintégration à leur poste. Cependant, les responsables ignorent ces jugements et font comme si de rien n'était. Une telle attitude conduit à l'effritement de l'État.
« Nous espérions que les prochaines législatives, dont la campagne a commencé, conduiront à l'élection de personnes véritablement représentatives. Et que le critère ne sera pas l'achat ou la vente de voix et autres méthodes obliques de nature à corrompre la consultation et dont les retombées sur le pays sont hautement indésirables. »