"Des collaborateurs ont été tués durant les combats alors qu'ils tentaient de nuire à la résistance", a déclaré le porte-parole du ministère de l'Intérieur du Hamas, Ihab Al-Ghossein, lors d'une conférence de presse.
"Le gouvernement fait la distinction entre les violations de la loi et les mesures prises par la résistance en temps de guerre pour se protéger du danger posé par les collaborateurs", a pour sa part affirmé le porte-parole du gouvernement du Hamas Taher Al-Nounou.
Selon lui "le gouvernement ne montrera aucune clémence envers les collaborateurs qui poignardent notre peuple dans le dos et ils devront rendre des comptes à la justice. S'il y en a qui sont condamnés à mort, on n'hésitera pas à exécuter la peine", a-t-il affirmé.
Deux ONG, le centre Ad-Dameer et le Centre palestinien pour les droits de l'Homme (PCHR), ont indiqué que des dizaines de membres du Fatah ou des personnes accusées d'être des "collaborateurs" d'Israël avaient été attaqués par les services de sécurité du Hamas pendant et après l'offensive israélienne (27 décembre - 18 janvier).
Ad-Dameer affirme avoir recueilli des preuves de l'exécution de dix prisonniers accusés de "collaboration" après la destruction de la prison dans laquelle ils étaient détenus lors d'un bombardement israélien début janvier.
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