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Politique - Commentaire

Beyrouth sous tutelle : le « Moutassarif » américain et le « président 1701 »

Entre les exigences d’un Trump transactionnel et l’intransigeance du Hezbollah, l’État libanais doit définir ce qu’il peut offrir ou refuser. 

Beyrouth sous tutelle : le « Moutassarif » américain et le « président 1701 »

Des militaires libanais déployés dans le village de Houla, au Liban-Sud, quelques heures après le retrait des troupes israéliennes, le 18 février 2025. Photo Matthieu Karam/L’Orient-Le Jour

L’émissaire américain Tom Barrack, qui s’apparente à un « Moutassarif » (gouverneur d'une province ottomane) des temps modernes chargé d’une vaste mission régionale, arrive à Beyrouth après des rencontres à Paris, dans la continuité de la visite de l’émissaire saoudien Yazid ben Farhane et de la réunion des ambassadeurs du Quintette à l'ambassade américaine. Une activité qui renforce le cadre d’une tutelle internationale désormais assumée et organisée sur le Liban.Cette séquence diplomatique s’inscrit alors que le « président 1701 », Joseph Aoun, fait face à un premier bilan, six mois après son arrivée au pouvoir, avec un mandat largement associé à la mise en œuvre de cette résolution onusienne et à la gestion du cessez-le-feu avec Israël. Tom Barrack, fort de sa proximité avec Donald Trump, presse pour des décisions concrètes...
L’émissaire américain Tom Barrack, qui s’apparente à un « Moutassarif » (gouverneur d'une province ottomane) des temps modernes chargé d’une vaste mission régionale, arrive à Beyrouth après des rencontres à Paris, dans la continuité de la visite de l’émissaire saoudien Yazid ben Farhane et de la réunion des ambassadeurs du Quintette à l'ambassade américaine. Une activité qui renforce le cadre d’une tutelle internationale désormais assumée et organisée sur le Liban.Cette séquence diplomatique s’inscrit alors que le « président 1701 », Joseph Aoun, fait face à un premier bilan, six mois après son arrivée au pouvoir, avec un mandat largement associé à la mise en œuvre de cette résolution onusienne et à la gestion du cessez-le-feu avec Israël. Tom Barrack, fort de sa proximité avec Donald...
commentaires (11)

Quand on se met le dos au mur, a quoi faut-il s'attendre. ? Se plaindre,c'est une addiction aux piqures de morphine.

M.J. Kojack

16 h 02, le 07 juillet 2025

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Commentaires (11)

  • Quand on se met le dos au mur, a quoi faut-il s'attendre. ? Se plaindre,c'est une addiction aux piqures de morphine.

    M.J. Kojack

    16 h 02, le 07 juillet 2025

  • Peu importe le titre de celui qui vient nous trouver une solution définitive à nos problèmes inextricables. Seule la fin de la destruction de notre pays nous importe. Qu’on cesse de consulter ceux qui l’ont détruit, espérant un retour au bercail ou un sursaut patriotique qui n’aura jamais lieu. S’ils avaient l’intention d’agir pour le bien du pays, ils auraient déposé leurs armes sans condition. Leurs menaces ne font peur qu’à ceux qui trouvent intérêt à rallonger la sauce et ainsi maintenir le chaos. Ils n’ont plus les moyens d’être offensifs qu’on se le répète et qu’on arrête de nous raconte

    Sissi zayyat

    14 h 25, le 07 juillet 2025

  • entre tutelle Americaine et tutelle Iranienne. je choisis Americaine....

    MOBIUS

    14 h 14, le 07 juillet 2025

  • Les politiciens véreux et sans vision sauf celle de l’argent et du pouvoir sont ceux qui étaient à l’origine de la malheureuse indépendance de la France et c‘est la même race qui se perpétue

    Tawil aelta

    12 h 46, le 07 juillet 2025

  • Les éléments de langage, les formules percutantes (Moutassarif et président 1701) n’apportent rien au débat. Seuls les lecteurs qui connaissent l’histoire du Liban pendant la période ottomane peuvent saisir la comparaison, et le Liban, notre petit pays, n’est pas un sandjak américain. Par contre, Le Moutassarif syrien durant l’occupation faisait en sorte que le Liban était sa province. La réponse du Premier ministre a le mérite de la clarté : "Pas de stabilité sans retrait israélien et monopole des armes aux mains de l'État", une manière de se laver les mains, de les renvoyer dos à dos.

    nabil

    12 h 11, le 07 juillet 2025

  • La réalité c'est que le Liban est incapable d'exister en tant qu'état libre indépendant et souverain ... Il suffit seulement de regarder notre histoire récente. ET de désillusions en désillusion nous finissons par nous lasser. La pire des désillusions est celle que nous vivrons avec le président actuel, si les choses ne bougent pas et si on pratique l'immobilisme en attendant des jours meilleurs dont profiterons uniquement les mafieux qui tiennent ce pays, le Liban est fini.

    Zeidan

    10 h 41, le 07 juillet 2025

  • J'ai honte que mon pays soit régenté par les Americains, cinq pays arabes et bien d'autres. Et dire que nous avons encore d'indecents politiciens qui continuent de parler de souveraineté et d'indépendance.

    Hitti arlette

    10 h 41, le 07 juillet 2025

  • " refuser la proposition américaine ferait perdre l'appui de la communauté diplomatique internationale ".. rester sous tutelle américaine est la pire des options. Frappes Israéliennes qui peut être bien continueront malgré des ententes fantoches, rumeurs d'accomoder le soit disant président Syrien ( annexer Tripoli, Akaar et.. maintenir la faiblesse flagrante de l'armée Libanaise et contempler le désastre économique..c'est ça la proposition américaine..et celle de la "communauté internationale "..on se fiche de qui(???)

    Raed Habib

    10 h 02, le 07 juillet 2025

  • "Tom Barrack presse pour des décisions concrètes avant la fin de l’année"" n'en deplaise a bcp, mr.Barrack presse pour une fin d'application de ce qu'on nous demande avant la fin de l'annee NON PAS des decisions avant la fin de l'annee.

    L’acidulé

    10 h 01, le 07 juillet 2025

  • vaut mieux le moutassarif américain , avec la prospérité qu' il apporte, que le moutassarif iranien , avec sa culture théocratique de la mort !

    LeRougeEtLeNoir

    08 h 44, le 07 juillet 2025

  • Il est clair que tout le monde cherche la stabilité au moyen -orient. Trump, avec ses gros souliers, en premier. Malgré ses fanfaronnades d’usage, l’Iran aussi. Le hezbollah et ses joujoux de mort ne peut pas tout faire foirer. Si l’Etat ne peut pas ou ne veut pas ramasser la panoplie du hezb quelqu’un d’autre va s’en charger, en applatissant tout ce qui reste de notre malheureux pays. Nos gouvernants ont le devoir de sauver tout le Liban et pas seulement une bande d’illuminés sectaires et vendus, qui ont lancé une guerre stupide perdue d’avance. C’est blanc ou noir le gris c’est fini !

    Goraieb Nada

    07 h 31, le 07 juillet 2025

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