"Ton corps est là mais ton âme est avec nous pour toujours", dit en larmes Ayelet Samerano, devant le cercueil de son fils, Yonatan, tué le 7 octobre 2023 par le Hamas palestinien et dont le corps avait été enlevé.
"Je croyais que tu allais revenir en vie [mais] tu es en vie pour moi", assure-t-elle devant plusieurs centaines de personnes réunies mardi dans la cour d'une école de Tel-Aviv.
L'armée israélienne avait annoncé lundi avoir ramené sa dépouille et celle de deux autres otages tués le jour de l'attaque du mouvement islamiste palestinien sur le territoire israélien, 625 jours après le début de la guerre.
Présent à la cérémonie, le président israélien Isaac Herzog a demandé pardon au défunt pour "ne pas avoir su te protéger ni t'avoir ramené plus tôt".
Yonatan Samerano a été tué à l'âge de 21 ans alors qu'il tentait de s'enfuir du festival de musique trans Nova, théâtre du massacre de plus de 370 personnes par les commandos du Hamas.
En février 2024, Mme Samerano avait accusé un employé de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) d'avoir emporté la dépouille de son fils dans la bande de Gaza.
Selon le gouvernement israélien, un homme identifié dans une vidéo en train de transporter le corps de Yonatan Samerano dans une jeep blanche vers Gaza était un travailleur social de l'UNRWA.
L'agence onusienne avait dénoncé une "vaste campagne concertée menée par Israël [en vue de la] détruire".
Passionné de musique et DJ de talent selon ses proches, le jeune homme était "un rayon de lumière" a dit son père au micro.
Amis et proches se sont succédé devant le cercueil recouvert d'un drapeau israélien.
Dans la foule, étaient présents de nombreux proches d'otages ainsi que des otages libérés, venus soutenir la famille Samerano, qui a été de tous les combats pour ramener en Israël les otages.
"C'est un jour difficile", dit à l'AFP Ruby Chen dont le fils Itay, soldat tué le 7-Octobre, est encore otage dans Gaza.
"Nous étions avec la famille Samerano depuis 20 mois et nous attendons aussi [...] c'est comme la roulette russe", dit-il.
Evoquant la guerre avec l'Iran, quelques heures après l'annonce d'un cessez-le-feu, le président israélien a souligné dans son discours qu'il n'y aura pas de "victoire totale sans que tous les otages soient revenus, les vivants et les morts".
Sur les 251 personnes enlevées en Israël le 7 octobre 2023, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont au moins 27 sont mortes, selon les autorités israéliennes.
mib/mj/vl
© Agence France-Presse
"Ton corps est là mais ton âme est avec nous pour toujours", dit en larmes Ayelet Samerano, devant le cercueil de son fils, Yonatan, tué le 7 octobre 2023 par le Hamas palestinien et dont le corps avait été enlevé.
"Je croyais que tu allais revenir en vie [mais] tu es en vie pour moi", assure-t-elle devant plusieurs centaines de personnes réunies mardi dans la cour d'une école de Tel-Aviv.
L'armée israélienne avait annoncé lundi avoir ramené sa dépouille et celle de deux autres otages tués le jour de l'attaque du mouvement islamiste palestinien sur le territoire israélien, 625 jours après le début de la guerre.
Présent à la cérémonie, le président israélien Isaac Herzog a demandé pardon au défunt pour "ne pas avoir su te protéger ni t'avoir ramené plus tôt". ...