
Le mufti jaafarite Ahmad Kabalan. Photo ANI
Le mufti jaafarite Ahmad Kabalan, proche du tandem chiite Amal et Hezbollah, a estimé mardi que l’Iran était un exemple d’« héroïsme stratégique », au lendemain de l’annonce par le président américain Donald Trump d’une trêve censée mettre fin à la guerre opposant Téhéran à Tel-Aviv depuis le 13 juin.
« Donald Trump est passé, à une vitesse stupéfiante, de l’objectif de changer le régime iranien à celui de bénir Téhéran et prier pour elle. Avec la fin de cette guerre, l’ère des négociations (nucléaires) sous la menace est révolue. La leçon que nous avons tirée de ce conflit, c’est que nous avons appris de l’Iran ce que signifient la souveraineté et l’héroïsme stratégique », a déclaré le cheikh, dans des propos rapportés par l’Agence nationale d’information (Ani).
Dans la nuit de lundi à mardi, le locataire de la Maison-Blanche a annoncé que le cessez-le-feu « complet et total » entrerait en vigueur « dans environ six heures, une fois qu’Israël et l’Iran auront achevé leurs dernières missions en cours ». Le président américain a précisé que la trêve s’étendra sur 24 heures, selon un mécanisme en deux temps : l’Iran cessera ses actions en premier, suivi d’Israël douze heures plus tard.
Selon le mufti, « la guerre israélo-américaine contre l’Iran s’est soldée par une victoire de l’Iran, qui a marqué des points décisifs dans ce conflit dévastateur, notamment grâce à son programme de missiles balistiques qui a submergé le Premier ministre Benjamin Netanyahu. » « Les retombées politiques des missiles lourds iraniens sur Netanyahu et ses alliés seront catastrophiques », a poursuivi Ahmad Kabalan. « Désormais, les négociations entre Washington et Téhéran se feront en tenant compte de l’Iran comme d’une puissance régulatrice et d’un rival de poids au Moyen-Orient », a déclaré le cheikh, ajoutant que « l’avenir de la région se joue exclusivement entre ces deux capitales ».
Le mufti a par ailleurs indiqué que le Liban était fortement concerné par « le développement de ses relations avec un Téhéran puissant », appelant l’État libanais à « lire les résultats de cette guerre à la lumière des bénéfices nationaux et d’une réalité d’égal à égal ».
Le Hezbollah, ennemi juré d’Israël, n’a pas mené d’attaque contre l’État hébreu en riposte aux frappes israéliennes quotidiennes sur son parrain. Le parti chiite, sous pression des autorités libanaises, avait affirmé qu’il ne lancerait pas unilatéralement d’offensive contre le territoire israélien, mais son chef, Naïm Kassem, a ensuite réaffirmé sa solidarité avec Téhéran. Le parti chiite avait ouvert seul, en octobre 2023, un front de soutien au Hamas, après la riposte israélienne sanglante à l’attaque du mouvement islamiste palestinien en Israël le 7 octobre. La guerre de treize mois qui s’en est suivie, avec deux mois d’escalade violente entre fin septembre et fin novembre 2024, a fait des dégâts considérables au Liban.
Quelle chance pour ces gens-là : ils peut leur arriver n'importe quelle catastrophe , ils s'en sortent gagnants! Vraiment, je les envie. Ils ont détruit le sud Liban et la banlieue su de Beyrouth : Victoire , Israel et les USA ont anéanti l'arsenal nucléaire et l'aviation iranienne : Victoire ! Sont ils tous sous une dose excessive de XANAX ? Très probablement....
10 h 33, le 25 juin 2025