Le secrétaire général du Hezbollah, Naïm Kassem. Photo al-Manar.
Le secrétaire général du Hezbollah, le cheikh Naïm Kassem, a affirmé dans un communiqué diffusé jeudi que le parti chiite libanais se tient « aux côtés de l’Iran face à cette injustice mondiale » qu’il attribue aux États-Unis et à Israël, et qu’il agit comme il le juge « approprié face à cette agression israélo-américaine barbare ».
« Nous sommes aux côtés de l’Iran face à cette injustice mondiale, car nous défendons notre indépendance, la libération de notre terre et la liberté de nos décisions et de nos choix, a-t-il déclaré. Nous ne sommes pas neutres. C’est pourquoi nous exprimons notre position aux côtés de l’Iran, de sa direction et de son peuple, et nous agissons comme nous le jugeons approprié face à cette agression israélo-américaine barbare. »
« Au Hezbollah et dans la résistance islamique, nous ne sommes pas neutres entre, d’un côté, les droits légitimes et l’indépendance de l’Iran, et, de l’autre côté, l’injustice et l’agression des États-Unis, épaulés par la tumeur cancéreuse qu’est Israël et par les puissances arrogantes », a déclaré le cheikh Kassem.
Décrivant le peuple iranien comme « invincible », le chef chiite a affirmé que l’Iran avait « mis en évidence l’impuissance d’Israël et les pertes considérables qu’il subit, au point de le pousser à quémander l’aide américaine dans son agression ». « Cela ne nous dispense pas de notre responsabilité de nous tenir aux côtés de l’Iran et de le soutenir pour mettre un terme à cette arrogance et cette tyrannie », a-t-il poursuivi.
Selon lui, « la République islamique d’Iran est un phare éclatant à l’échelle mondiale dans le soutien aux opprimés ». Il a accusé les États-Unis de ne pas avoir supporté « ce modèle humaniste exemplaire pour les libres du monde ». « Ils n’ont pas non plus toléré l’essor politique, économique et scientifique de l’Iran, ni le développement avancé de ses capacités de défense », a-t-il poursuivi.
Le dirigeant du Hezbollah a qualifié de « fallacieux » le prétexte de l’attaque israélienne, à savoir « l’enrichissement de l’uranium et le programme nucléaire iranien à des fins pacifiques, destiné à servir le peuple iranien et à favoriser son progrès ». Selon lui, il s’agissait d’un « droit garanti par le droit international et par l’Agence internationale de l’énergie atomique, sans le moindre danger pour quiconque (...) L’arrogance mondiale refuse que l’Iran soit une lumière de foi, de science et de liberté rayonnant sur la région et le monde, un bienfait pour les opprimés ». Armé et financé par l'Iran, le Hezbollah est ressorti très amoindri de sa dernière guerre contre Israël en 2024.
Au sujet de « la menace du président américain d’attaquer la plus haute autorité religieuse iranienne, le Guide suprême, l’imam Khamenei », le cheikh Kassem a dénoncé « une attaque contre tous les peuples de la région et tous les hommes libres dans le monde ». Il a accusé Washington de « plonger la région dans le chaos et l’instabilité, et d’entraîner le monde dans des crises sans fin ». « L’Iran a le droit de se défendre », a-t-il martelé, estimant que « les peuples de la région ont, eux aussi, le droit de se tenir aux côtés du grand guide et de l’Iran ».
Le cheikh Kassem a enfin appelé à « élever la voix et à faire preuve de courage en se rassemblant autour de l’imam Khamenei et du peuple iranien ». « Notre unité est la voie pour faire échec aux projets d’hégémonie », a-t-il conclu, affirmant que « l’Amérique et Israël ne réussiront pas à soumettre le peuple iranien ni les Gardiens de la révolution islamique ».
C’est la deuxième fois depuis le début de la guerre entre Israël et l’Iran que le chef adjoint du Hezbollah publie un communiqué en son nom propre, un fait exceptionnel. Vendredi dernier, il avait fortement dénoncé les attaques israéliennes contre l’Iran. « Nous, au Hezbollah, restons attachés à notre résistance, et nous appuyons la République islamique d’Iran dans ses prises de position, ainsi que dans les mesures qu’elle prendra pour défendre ses droits et ses choix », avait-il également dit.
Affirmant que l'Iran était sur le point de se doter de la bombe atomique, Israël a lancé le 13 juin une attaque aérienne massive contre la République islamique, qui a déclenché la riposte iranienne. Jeudi, Israël a affirmé que toute aide serait « bienvenue » pour venir à bout du programme nucléaire iranien, au moment où le président américain Donald Trump annonçait qu'il prendrait une décision durant « les deux prochaines semaines » sur une éventuelle intervention des Etats-Unis. Israël avait aussi menacé le guide suprême iranien Ali Khamenei en déclarant qu'il ne pouvait « être autorisé à continuer d'exister ».
Le secrétaire général du Hezbollah, le cheikh Naïm Kassem, a affirmé dans un communiqué diffusé jeudi que le parti chiite libanais se tient « aux côtés de l’Iran face à cette injustice mondiale » qu’il attribue aux États-Unis et à Israël, et qu’il agit comme il le juge « approprié face à cette agression israélo-américaine barbare ».« Nous sommes aux côtés de l’Iran face à cette injustice mondiale, car nous défendons notre indépendance, la libération de notre terre et la liberté de nos décisions et de nos choix, a-t-il déclaré. Nous ne sommes pas neutres. C’est pourquoi nous exprimons notre position aux côtés de l’Iran, de sa direction et de son peuple, et nous agissons comme nous le jugeons approprié face à cette agression israélo-américaine barbare. »« Au Hezbollah et dans...