Le guide suprême iranien Ali Khamenei "ne peut être autorisé à continuer d'exister", a déclaré jeudi le ministre israélien de la Défense Israël Katz quelques jours seulement après que Washington s'est opposé à un projet israélien visant à l'éliminer.
L'ayatollah "Khamenei déclare ouvertement vouloir détruire Israël; il donne personnellement l'ordre de tirer sur les hôpitaux", a déclaré M. Katz à la presse, après une frappe contre un hôpital de Beersheva, dans le sud du pays. "Un tel homme ne peut être autorisé à continuer d'exister", a-t-il ajouté.
"Personne ne bénéficie d'une immunité", a réagi jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, interrogé par un journaliste à propos de M. Khamenei.
Toutefois, a-t-il précisé, "dans une guerre il faut choisir ses mots avec soin et ses actes avec précision".
Dimanche, un haut responsable américain avait indiqué à l'AFP que le président américain Donald Trump s'était opposé à un plan israélien visant à éliminer M. Khamenei.
"Nous avons découvert que les Israéliens projetaient de cibler le guide suprême iranien. Le président Trump était contre et nous leur avons dit de ne pas le faire", a déclaré ce responsable, s'exprimant sous couvert d'anonymat.
Le gouvernement israélien n'a ni démenti ni confirmé ces allégations.
Lors d'une interview télévisée lundi, le Premier ministre n'avait pas exclu cette hypothèse, affirmant que l'assassinat du religieux de 86 ans, qui dirige l'Iran depuis 1989, "mettrait fin au conflit" entre les deux pays.
De son côté, Donald Trump a assuré que les Etats-Unis "savaient exactement où se cachait" le guide suprême mais qu'ils ne comptaient pas le tuer "pour le moment".
Affirmant disposer de renseignements prouvant que l'Iran s'approchait du "point de non-retour" vers la bombe atomique, Israël a frappé depuis le 13 juin des centaines de sites militaires et nucléaires dans ce pays, décapité l'état-major général iranien et tué une dizaine de scientifiques du nucléaire.
Les déplacements de M. Khamenei, qui n'a pas quitté la République islamique depuis son entrée en fonction, sont entourés du plus grand secret.
Israël ne fait pas de son renversement un objectif affiché - M. Netanyahu s'est contenté d'affirmer qu'un changement de pouvoir pourrait être une conséquence du conflit.
Les Iraniens voient "que le régime est beaucoup plus faible" qu'ils le pensaient, a commenté lundi M. Netanyahu. "Ils le comprennent et cela peut produire des résultats".
La Chine et la Russie ont appelé jeudi les parties et notamment Israël à cesser les hostilités.
Le président français Emmanuel Macron a lui averti que toute tentative de renversement du pouvoir en Iran par la guerre entraînerait le "chaos" dans le pays.
L'Iran a toujours nié chercher à se doter de l'arme nucléaire.
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© Agence France-Presse
Le guide suprême iranien Ali Khamenei "ne peut être autorisé à continuer d'exister", a déclaré jeudi le ministre israélien de la Défense Israël Katz quelques jours seulement après que Washington s'est opposé à un projet israélien visant à l'éliminer.
L'ayatollah "Khamenei déclare ouvertement vouloir détruire Israël; il donne personnellement l'ordre de tirer sur les hôpitaux", a déclaré M. Katz à la presse, après une frappe contre un hôpital de Beersheva, dans le sud du pays. "Un tel homme ne peut être autorisé à continuer d'exister", a-t-il ajouté.
"Personne ne bénéficie d'une immunité", a réagi jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, interrogé par un journaliste à propos de M. Khamenei.
Toutefois, a-t-il précisé, "dans une guerre...