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Politique - Focus

Pourquoi le démantèlement des armes palestiniennes au Liban a échoué

Le refus de nombreuses factions palestiniennes, y compris celles relevant de l’OLP, a constitué le principal obstacle à l’opération.

Pourquoi le démantèlement des armes palestiniennes au Liban a échoué

Un homme passe devant une affiche du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas dans le camp de réfugiés palestiniens de Chatila à Beyrouth, le 7 février 2024. João Sousa/L’Orient-Le Jour

Tout le monde attendait le 16 juin, date du lancement de l’opération de désarmement des camps palestiniens au Liban. On le sait maintenant, rien de ce qui était prévu ne s’est concrétisé, loin de là. C’est d’ailleurs ce qu’avaient pronostiqué en amont plusieurs observateurs au courant du dossier. Alors que les critiques ont aussitôt ciblé le gouvernement de Nawaf Salam et le chef de l’État, Joseph Aoun, accusés de manquement à leur engagement, les informations obtenues par L’Orient-Le Jour ont clairement démontré que les raisons du blocage sont plutôt à rechercher dans les milieux palestiniens, profondément divisés sur la question. D’ailleurs, selon des sources ministérielles, ce n’est pas le gouvernement qui avait fixé une date butoir. C’est ce que confirme le chef du Comité de dialogue libano-palestinien, Ramez Dimachkiyé, qui précise...
Tout le monde attendait le 16 juin, date du lancement de l’opération de désarmement des camps palestiniens au Liban. On le sait maintenant, rien de ce qui était prévu ne s’est concrétisé, loin de là. C’est d’ailleurs ce qu’avaient pronostiqué en amont plusieurs observateurs au courant du dossier. Alors que les critiques ont aussitôt ciblé le gouvernement de Nawaf Salam et le chef de l’État, Joseph Aoun, accusés de manquement à leur engagement, les informations obtenues par L’Orient-Le Jour ont clairement démontré que les raisons du blocage sont plutôt à rechercher dans les milieux palestiniens, profondément divisés sur la question. D’ailleurs, selon des sources ministérielles, ce n’est pas le gouvernement qui avait fixé une date butoir. C’est ce que confirme le chef du Comité de dialogue...
commentaires (8)

pas grave, ca nous avait amuse un temps !

L’acidulé

11 h 20, le 21 juin 2025

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Commentaires (8)

  • pas grave, ca nous avait amuse un temps !

    L’acidulé

    11 h 20, le 21 juin 2025

  • Depuis l’accord du Caire : - époque ou Un était portier à la faculté de médecine (est devenu chef ) l’Autre servait le café au ministère de l’intérieur ( est devenu député ) nous avons eu , élus : PRESIDENTS ( NEUF ), PREMIER MINISTRES ( NEUF ) PRESIDENTS DE PARLEMENT ( UN -inévitable - ) (détails disponible ) . QUESTION : Pourquoi le démantèlement des armes palestiniennes au Liban a échoué ? REPONSE : (tous ensemble) ILS NE NOUS ONT PAS LAISSE ! …. À l’horizon RIEN DE NEUF.

    aliosha

    15 h 33, le 20 juin 2025

  • Tapis rouge et tous les honneurs pour le chef du OLP. On devrait accrocher beaucoup plus des posters géants de Joseph Aoun, pour tout ce qu’il a réalise, ce n’est pas suffisant ce qu’on voit sur les routes, rien que pour nourrir nos regards. On a besoin de Geagea et Achraf RIFI pour crever l’abcès. Le temps presse c’est invivable cette situation. Ça passe ou ça casse.

    Gebran Eid

    12 h 31, le 20 juin 2025

  • Aucun pays souverain au monde n’accepterait une milice échappant au contrôle du gouvernement central. Tant qu’il y aura des organisations armées qui ne se rangent pas sous la bannière de l’état, et ça veut dire bien sûr palestiniens (Hamas ou OLP), Hezbollah / Amal, mais aussi CPL, PSNS, Marada, Kataëb, FL etc.) on ne peut pas parler d’état souverain, ni d’indépendance, vu que plusieurs de ces partis dépendent de pays étrangers. Le jour ou ce sera fait, on pourra marquer cette date comme la vraie journée de l’indépendance, au lieu du 22 novembre…

    Micheline

    12 h 25, le 20 juin 2025

  • Encore une preuve de l'immobilisme du Liban Officiel. Bienvenus dans un des pays avec la pire gouvernance.

    Moi

    10 h 40, le 20 juin 2025

  • Le Liban a le droit de vivre en paix sans milices étrangères armées sur son sol. Pour ce fait aucune négociation ne devrait être possible, seule une décision ferme de la part des autorités comme le roi Hussein l’avait fait peut aboutir à une solution définitive. Soit ces réfugiés acceptent les lois du pays hôte et les accords signés, soit ils partent vers d’autres destinations avec leurs armes et bagages. Notre pays ne doit plus servir aux mercenaires voyous qui viennent exécuter les ordres d’autres pays en prétextant vouloir libérer la Palestine aux dépens de la souveraineté du Liban.

    Sissi zayyat

    10 h 26, le 20 juin 2025

  • Mais ou est l'autorité de notre gouvernement? Est-il devenu a ce point fantoche? Tout va a la derive, pas de réformes bancaires, pas de désarmement, rien n’avance!

    CW

    09 h 42, le 20 juin 2025

  • Donc on négocie notre souveraineté nationale au lieu de l’imposer ? Tant mieux tout le monde a maintenant la preuve par A + B que les partisans d’une « troisième voie entre 8 et 14 mars » représentés par excellence par messieurs Aoun et Salam ne valent pas mieux que les aounistes et les haririens dans leur soumission aux armes illégales. Comprenons enfin qu’IL N’Y A PAS de troisième voie possible entre le Liban et le non-Liban. Dès lors nous serons prêts pour faire notre RÉVOLUTION NATIONALE qui est le seul moyen d’éviter qu’un de nos voisins (du sud ou du nord) fasse le boulot à notre place.

    MAKE LEBANON GREAT AGAIN

    06 h 44, le 20 juin 2025

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