Des débris de missiles tirés depuis l’Iran en direction d’Israël laissent des traces dans le ciel nocturne au-dessus de Naplouse, en Cisjordanie occupée, après avoir été interceptés le 13 juin 2025. Jaafar Ashtiyeh/AFP
Depuis le début du conflit entre Israël et l’Iran vendredi dernier, des centaines de missiles, de missiles d’interception et de drones passent dans le ciel libanais et celui des pays environnants, tant et si bien qu’ils se sont transformés en un spectacle quotidien pour la population. Les deux puissances belligérantes n’étant pas limitrophes, les missiles iraniens en direction d’Israël, et l’aviation israélienne, passent au-dessus de plusieurs pays dont l’Irak, la Syrie, la Jordanie mais aussi le Liban. Quels sont les risques liés à ces violations continues de l’espace aérien ?Le général à la retraite Khalil Hélou, analyste militaire, explique à L’Orient-Le Jour que ces risques sont de plusieurs types. « Le plus substantiel serait celui des erreurs de tir, c’est-à-dire si des missiles atterrissent ailleurs que prévu et peut-être dans...
Depuis le début du conflit entre Israël et l’Iran vendredi dernier, des centaines de missiles, de missiles d’interception et de drones passent dans le ciel libanais et celui des pays environnants, tant et si bien qu’ils se sont transformés en un spectacle quotidien pour la population. Les deux puissances belligérantes n’étant pas limitrophes, les missiles iraniens en direction d’Israël, et l’aviation israélienne, passent au-dessus de plusieurs pays dont l’Irak, la Syrie, la Jordanie mais aussi le Liban. Quels sont les risques liés à ces violations continues de l’espace aérien ?Le général à la retraite Khalil Hélou, analyste militaire, explique à L’Orient-Le Jour que ces risques sont de plusieurs types. « Le plus substantiel serait celui des erreurs de tir, c’est-à-dire si des missiles atterrissent...