
Des soldats israéliens se tiennent près d'un tank, le 11 juin 2025 en face de la frontière avec la bande de Gaza. Photo AFP/Jack GUEZ
Face à la crainte d’une participation des milices pro-iraniennes au Liban, en Jordanie et en Syrie, dans le conflit actuel, l’armée israélienne continue de réduire la présence de ses troupes dans la bande de Gaza afin de renforcer les frontières nord et est du pays, selon des déclarations de responsables de la Défense israélienne au Haaretz. D'ici quelques jours, moins de la moitié des soldats stationnés à Gaza avant le début de la guerre avec l'Iran devraient y rester, rapporte le quotidien de gauche.
Selon les responsables précités par le journal, « l'objectif immédiat est de contrecarrer toute tentative de raid sur les communautés israéliennes ou les infrastructures militaires situées près de la barrière frontalière ». L’armée israélienne, citée par le Haaretz, a affirmé dimanche que la « difficulté de l’Iran de se remettre » de l’attaque israélienne l'avait conduit à demander le soutien des milices armées pro-iranniennes dans la région.
Au Liban, un responsable du Hezbollah avait déclaré à Reuters le 13 juin que le parti-milice « n’initierait pas une attaque contre Israël en représailles aux frappes contre l’Iran ». Dans une déclaration publiée par les médias du parti, le secrétaire général du Hezbollah, Naïm Kassem, avait prévenu que les attaques israéliennes ne resteront pas sans réponse, mais que celle-ci viendra « de la part de la République islamique d’Iran ». Le lendemain, le député Ali Fadlallah était revenu à la charge, affirmant que l’Iran « sait se défendre ».
Selon le Haaretz, ce sont donc les milices pro-iraniennes en Irak, en Syrie et au Yémen qui constituent « une source d'inquiétude croissante ». L'armée israélienne dit se préparer à d'éventuelles tentatives d'infiltration ou d’attaques sur le territoire israélien, alors que plusieurs missiles ont été tirés par les rebelles yéménites houthis contre Israël, depuis le début de la guerre contre l'Iran. Dimanche, l'armée israélienne avait affirmé avoir ciblé le chef d'état-major des houthis, Mohammad el-Ghamari. Sa mort n'a jusque-là pas été confirmée. En réaction, les houthis « ont appelé les autres milices à se préparer à ce qu'ils ont appelé une 'marche' vers Israël », souligne le Haaretz.
Elle vont arriver comment ces milices ? En Avion ? En Bus ou en Toyota ? . Ce sera un carnage pour la Syrie et une perte de territoire conséquente pour la Syrie
18 h 51, le 16 juin 2025