
Le président français Emmanuel Macron (g), le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chancelier allemand Friedrich Merzl lors du sommet européen à Tirana, le 16 mai 2025. Photo Leon Neal/Pool/AFP
Le Royaume-Uni et la France sont sur le point d'abandonner leur projet de reconnaissance d'un État palestinien lors d'une prochaine conférence, selon des sources diplomatiques, a rapporté samedi le site Middle East Eye (MEE).
La France avait fait pression sur le Royaume-Uni et d'autres partenaires européens pour qu'ils soutiennent la reconnaissance lors de la conférence qui aura lieu à New York du 17 au 20 juin.
Le président français Emmanuel Macron avait précédemment qualifié cette reconnaissance de « devoir moral et d'exigence politique », notant qu'elle pourrait faire partie d'un accord plus large dans lequel l'Arabie saoudite normaliserait ses liens avec Israël pendant le sommet.
Cependant, le quotidien britannique The Guardian rapporte que des responsables français ont informé leurs homologues israéliens cette semaine que la conférence ne serait plus l'occasion d'une reconnaissance formelle, selon le MEE. Au lieu de cela, l'événement sera désormais axé sur la définition des étapes vers la reconnaissance, qui dépendra d'une « série de mesures et de concessions de la part des Palestiniens ».
Selon des sources diplomatiques, le Royaume-Uni et la France n'insisteront plus sur la reconnaissance d'un État palestinien lors de la conférence de New York, qui se concentrera plutôt sur la définition des conditions d'une future reconnaissance.
Conditions préalables envisagées
Parmi les conditions préalables envisagées figurent un cessez-le-feu durable à Gaza, la libération des otages israéliens, des réformes au sein de l'Autorité palestinienne, la reconstruction économique et le démantèlement du contrôle du Hamas à Gaza.
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a déclaré vendredi que la reconnaissance d'un État palestinien à ce stade aurait été un acte « symbolique ». Il a ajouté que la France avait une « responsabilité particulière » en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies et qu'elle ne devait pas agir sans le soutien de ses alliés.
Kenneth Roth, ancien directeur exécutif de Human Rights Watch (HRW), s'est inquiété du fait que les étapes prévues pourraient devenir un prétexte à des retards sans fin. Ces étapes ne devraient pas être un « processus de paix » sans fin [inexistant], mais une pression sur Israël pour qu'il cesse d'entraver la création d'un État », a-t-il écrit sur X.
Bien que 147 pays aient déjà reconnu la Palestine, une grande partie de l'Europe a hésité, estimant que toute reconnaissance devait être coordonnée avec Israël et accompagnée de gestes de la part des nations arabes. Cependant, l'Irlande, l'Espagne et la Norvège ont reconnu la Palestine en 2024, reflétant la conviction croissante qu'une reconnaissance unilatérale pourrait servir de levier pour pousser Israël à faire des concessions.
La semaine dernière, le diplomate israélien Alon Pinkas a déclaré au MEE que les efforts de la France pour reconnaître la Palestine étaient « sérieux et bénéficiaient du soutien de la plupart des pays de l'Union européenne et de l'Arabie saoudite ». Néanmoins, le Royaume-Uni et la France ont subi des pressions de la part des États-Unis pour revoir leurs projets à la baisse, tandis qu'Israël a affirmé vouloir étendre les colonies en guise de représailles.
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a décrit l'intention de construire 22 nouvelles colonies en Cisjordanie occupée comme « un mouvement stratégique qui empêche la création d'un État palestinien ». En juillet 2023, le Parlement israélien a voté à une écrasante majorité contre la création d'un État palestinien, le soutien se limitant aux législateurs palestiniens et à un seul député juif de gauche.
M. Pinkas a fait remarquer que le soutien à la création d'un État palestinien est faible en Israël, mais que le message international adressé au pays devrait être le suivant : « Nous sommes vos amis, nous voulons un État palestinien » : «Nous sommes vos amis, nous voulons que vous réussissiez, cela ne peut plus durer (...) Netanyahu vous conduit à un désastre total et irréparable. Réveillez-vous, nous sommes là pour vous aider ».
Mais bien sûr Lillie Beth, Macron se dégonfle comme une baudruche percée, mis au pas par les gentils sionistes (qui ne veulent rien prendre à personne n'est-ce pas?). Sionistes qui rêvent de soumettre tout le Moyen-Orient et de lui voler toutes ses terres pour réaliser le Grand Israël promis par Jéhovah, du Nil à l'Euphrate. Ils veulent vivre en paix avec leurs voisins, ah bon? Après leur avoir brûlé et volé leurs terres, en les traitant comme des sous-hommes, en les humiliant sans arrêt, bref en les colonisant, n'ayons pas peur des mots. Un peuple pacifique, vraiment ?
13 h 33, le 08 juin 2025