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Nos Lecteurs ont la Parole

« Conte de vingt et une nuits » : charme et merveilles d’Orient

« Conte de vingt et une nuits » : charme et merveilles d’Orient

Depuis la nuit des temps, l’homme a eu recours au surnaturel pour expliquer le naturel dans divers domaines scientifiques et littéraires. Des écrits remontant à des milliers d’années témoignent du pouvoir de l’imagination à créer un nouveau monde répondant aux aspirations de l’être humain.

L’humanité n’ayant jamais cessé de subir des évolutions au cours des siècles, la technologie a capté l’attention et l’intellect des petits et grands, ce qui entraîna une régression notable et constante de la lecture ainsi que des liaisons familiales et sociales, provoquant l’affaiblissement, voire parfois la presque extinction des valeurs humaines, phénomène qui s’étend et se répand, hélas, à travers la planète.

Georges Dib, médecin-écrivain, a levé haut le flambeau du livre. Il a utilisé avec dextérité son imagination féconde et ses connaissances pour rendre hommage à la parole belle et captive.

Après À l’ombre d’autrefois, son premier ouvrage, roman publié à Paris et qui remporta un grand succès, plaçant l’auteur, selon des critiques littéraires français, francophones et libanais bien connus, au rang des meilleurs romanciers, le Dr Dib nous surprend aujourd’hui par Conte de vingt et une nuits, son deuxième livre, publié par la Librairie Antoine. Aux personnages chevauchant sur des nuages bercés par le vent et répandant une magie orientale aux parfums des nuits de Shéhérazade, ce conte nous transporte et nous fait planer dans un univers de fantastique et de réel : princesses-fées merveilleuses voltigeant entre les pages du conte, elles interviennent dans les destinées humaines, comme si les déesses de la mythologie s’étaient réveillées de leur sommeil antique…

Dans Vingt et une nuits, l’auteur a pu imprimer sa marque dans la littérature pour jeunesse. Il joint l’utile à l’agréable, suivant un fil bien construit, sur lequel les évènements surgissent, captivant l’intérêt du lecteur, pour converger et se résoudre, enfin, dans des schémas humains réels ou fictifs.

Qui est Arquenciel ? Maïssa ? Rawane ? Joumane ? Quel est le rôle de ces personnages et d’autres dans le cours des évènements ? Comment les princesses-fées ont pu impacter le destin des personnages, provoquer l’exaltation des esprits et enflammer la motivation, attisant ainsi le désir de continuer la lecture jusqu’au dernier mot ?

Il est vrai qu’à l’instar des déesses grecques, ces princesses-fées jouent un rôle central dans l’action. Toutefois, aux noms beaux et poétiques, les princesses de ce conte sont empathiques et généreuses. Nous remarquons, en outre, que dans chaque fée coexiste une princesse, ces deux termes donnant ainsi un seul personnage, fusion de réel et d’imaginaire.

Sur un autre plan, l’omniprésence de la nature aussi bien dans le texte que dans les illustrations, tout à fait magnifiques d’ailleurs, montre le grand intérêt que porte l’auteur à l’environnement, désirant ainsi semer les bonnes graines de préservation de la nature chez l’enfant, lesquelles graines bourgeonnent au fil des pages.

De plus, des thèmes tels que le bonheur, la patience, l’amour avec ses entraves, l’amitié, la fraternité, la loyauté, la parole donnée, racontés à travers une narration facile, agréable et à la spontanéité prenante, sont exposés par des dialogues vifs, actifs et libérés des contraintes lourdes et accablantes. Georges Dib, échappant au complexe, nous présente ces questions et thèmes sous forme de discours directs, simples et innocents, à l’instar de la conversation qui s’est déroulée entre la princesse de l’amitié et Arquenciel, lors de leur première rencontre, ce dernier n’ayant cessé de l’interrompre pour lui demander le sens de ce mot et de l’autre, puis de l’autre : heureux, content...

Enfin, par un style simple, fluide, alerte et captivant, les évènements de cette œuvre remarquable progressent. Des fois en harmonie, parfois en suspense. Les personnages évoluent, se transforment, grandissent et saisissent nos mains, nous invitant, enfants et adultes, petits et grands, à lire et lire, pour nous lâcher après enchantés dans une lecture circulaire. En effet, aussitôt qu’on tourne la dernière page, nous prend l’envie de retourner à la première et recommencer à relire et revivre le charme et les merveilles de Vingt et une nuits.

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « Courrier » n’engagent que leurs auteurs. Dans cet espace, « L’Orient-Le Jour » offre à ses lecteurs l’opportunité d’exprimer leurs idées, leurs commentaires et leurs réflexions sur divers sujets, à condition que les propos ne soient ni diffamatoires, ni injurieux, ni racistes. 

Depuis la nuit des temps, l’homme a eu recours au surnaturel pour expliquer le naturel dans divers domaines scientifiques et littéraires. Des écrits remontant à des milliers d’années témoignent du pouvoir de l’imagination à créer un nouveau monde répondant aux aspirations de l’être humain.L’humanité n’ayant jamais cessé de subir des évolutions au cours des siècles, la technologie a capté l’attention et l’intellect des petits et grands, ce qui entraîna une régression notable et constante de la lecture ainsi que des liaisons familiales et sociales, provoquant l’affaiblissement, voire parfois la presque extinction des valeurs humaines, phénomène qui s’étend et se répand, hélas, à travers la planète. Georges Dib, médecin-écrivain, a levé haut le flambeau du livre. Il a utilisé avec dextérité...
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