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Berlin souligne la « responsabilité » de la Chine concernant la « paix mondiale »

Berlin souligne la « responsabilité » de la Chine concernant la « paix mondiale »

Le président chinois Xi Jinping salue en quittant la Place Rouge après le défilé militaire du Jour de la Victoire dans le centre de Moscou, le 9 mai 2025. Photo AFP/KIRILL KUDRYAVTSEV


« La Chine a une responsabilité » concernant « la paix mondiale », a souligné lundi la diplomatie allemande, mentionnant explicitement la guerre en Ukraine, en pleine intensification des efforts des Occidentaux pour amener Moscou à un cessez-le-feu.

« La guerre de la Russie en Ukraine touche des intérêts fondamentaux européens. La Chine a une responsabilité pour la paix mondiale », a écrit sur X le ministère allemand des Affaires étrangères, après un appel entre les ministres des deux pays.

Si ce premier échange téléphonique, depuis l'entrée en fonction du gouvernement de Friedrich Merz, portait sur « les relations germano-chinoises », le dossier ukrainien « était également à l'ordre du jour », a indiqué un porte-parole, Christian Wagner, lors d'un point presse du gouvernement.

Le message que le ministre allemand Johann Wadephul a « transmis » à son homologue chinois Wang Yi est que la guerre russe contre l'Ukraine « touche les intérêts essentiels des Européens et attaque l'ordre de paix européen », a-t-il dit.

Pékin « soutient la conclusion d'un accord de paix équitable, durable et contraignant par le biais d'un dialogue direct », a fait valoir Wang Yi, selon le compte-rendu du ministère chinois.

Lors d'un discours devant le parlement mercredi, le nouveau chancelier Friedrich Merz avait souligné être « inquiet » face à la « la proximité croissante entre Pékin et Moscou ».

« Nous défendrons fermement auprès de la Chine qu'elle contribue à la résolution de la guerre en Ukraine », avait-il aussi déclaré.

Partenaire commercial crucial pour l'Allemagne, la Chine a longtemps été ménagée par les responsables allemands. Berlin avait toutefois durci le ton sous le mandat d'Olaf Scholz face à la montée des tensions géopolitique et à la rivalité économique croissante entré Pékin et l'Union européenne.

Si la Chine « restera un partenaire important », Friedrich Merz a dit mercredi vouloir appliquer « une réduction des risques » afin de réduire les « dépendances unilatérales » vis-à-vis du géant asiatique, dans la lignée du gouvernement allemand précédent.

Une telle stratégie pourrait « nuire à la coopération normale » entre les deux pays, a mis en garde lundi M. Wang lors de son entretien avec M. Wadephul.

Il a aussi dit compter sur l'Allemagne pour oeuvrer en faveur d'un rapprochement avec l'Union européenne sur des dossiers épineux comme celui des voitures électriques. Pékin espère résoudre « correctement » et « dès que possible » ce bras de fer.

L'UE reproche à Pékin d'avoir artificiellement dopé sa filière électrique à coups de subventions publiques.

Malgré l'hostilité de l'Allemagne, qui craignait des représailles contre ses fabricants sur le marché chinois, Bruxelles a décidé fin octobre d'ajouter aux 10% de taxes déjà en place une surtaxe allant jusqu'à 35% sur les voitures à batterie de fabrication chinoise.

M. Wang a également estimé que Pékin et Berlin devaient « défendre le libre-échange » et « travailler ensemble pour s'opposer à l'unilatéralisme et au protectionnisme », selon ses services.

Pékin et Washington ont récemment convenu de baisser les droits de douane sur les importations réciproques, dans le cadre d'une nouvelle désescalade de leur guerre commerciale.


« La Chine a une responsabilité » concernant « la paix mondiale », a souligné lundi la diplomatie allemande, mentionnant explicitement la guerre en Ukraine, en pleine intensification des efforts des Occidentaux pour amener Moscou à un cessez-le-feu.« La guerre de la Russie en Ukraine touche des intérêts fondamentaux européens. La Chine a une responsabilité pour la paix mondiale », a écrit sur X le ministère allemand des Affaires étrangères, après un appel entre les ministres des deux pays.Si ce premier échange téléphonique, depuis l'entrée en fonction du gouvernement de Friedrich Merz, portait sur « les relations germano-chinoises », le dossier ukrainien « était également à l'ordre du jour », a indiqué un porte-parole, Christian Wagner, lors d'un point presse du gouvernement.Le message que...