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Politique - Focus

Quand le « souddeq ! » précipité de Berry le place sous le feu des critiques

Les péripéties qui ont conduit au renvoi du texte de loi sur les exonérations fiscales des personnes affectées par la guerre remet sur le tapis la question de l’amendement du règlement intérieur de la Chambre pour réduire la marge de manœuvre du président du Parlement.

Des députés de la contestation et des Forces libanaises lors de la séance législative tenue place de l'Étoile, le 15 mai 2025. Photo Ali Fawaz/Parlement

« Le président de la Chambre est un « baltagi » (voyou) qui prend le Parlement en otage et veut museler les députés (…) C’est honteux. » C’est par ces propos que Cynthia Zarazir, députée beyrouthine issue de la contestation, a commenté devant la presse la séance parlementaire tenue jeudi place de l’Étoile. La Chambre a en effet été le théâtre d’un débat houleux autour d’une proposition de loi prévoyant des exonérations de taxes et frais pour les personnes affectées par la dernière guerre avec Israël. Mais c’est surtout le processus de vote du texte qui a suscité la colère de plusieurs députés. Et pour cause : Nabih Berry a eu, une nouvelle fois, recours à son fameux « souddeq (approuvé, en arabe) » précipité pour faire passer le texte avant même la finalisation des votes des députés. Mais il s’est rapidement retrouvé contraint à faire...
« Le président de la Chambre est un « baltagi » (voyou) qui prend le Parlement en otage et veut museler les députés (…) C’est honteux. » C’est par ces propos que Cynthia Zarazir, députée beyrouthine issue de la contestation, a commenté devant la presse la séance parlementaire tenue jeudi place de l’Étoile. La Chambre a en effet été le théâtre d’un débat houleux autour d’une proposition de loi prévoyant des exonérations de taxes et frais pour les personnes affectées par la dernière guerre avec Israël. Mais c’est surtout le processus de vote du texte qui a suscité la colère de plusieurs députés. Et pour cause : Nabih Berry a eu, une nouvelle fois, recours à son fameux « souddeq (approuvé, en arabe) » précipité pour faire passer le texte avant même la finalisation des votes des députés. Mais...
commentaires (5)

Berri ou pas Berri, il est INDISPENSABLE d'amender ce qui doit ce qui doit être amandé, le plus vite possible et en extrême urgence, pour que la présidence de la chambre soit de 4 ans NON RENOUVELABLES et tout sera nickel. Un point c'est tout.

Remy Martin

09 h 39, le 18 mai 2025

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Commentaires (5)

  • Berri ou pas Berri, il est INDISPENSABLE d'amender ce qui doit ce qui doit être amandé, le plus vite possible et en extrême urgence, pour que la présidence de la chambre soit de 4 ans NON RENOUVELABLES et tout sera nickel. Un point c'est tout.

    Remy Martin

    09 h 39, le 18 mai 2025

  • "« Il faut absolument que le règlement intérieur de la Chambre soit amandé pour assurer la transparence du vote dans les plus brefs délais », dit-elle." Non seulement "amandé", mais même "noiseté"! Cela donne un meilleur goût...

    Georges MELKI

    11 h 47, le 17 mai 2025

  • Berry est devenu le personnage incontournable de notre pays et s’est permis de se substituer au président de la république et du premier ministre, à cause de la lâcheté de la majorité des députés qui l’ont laissé faire sans oser le contrarier. Il croit pouvoir perpétuer son règne et se voit contraint de respecter les lois et la constitution de notre pays, chose qui lui est totalement étrangère. Il a utilisé les voyous de ses alliés pour menacer ouvertement les députés récalcitrants sans jamais être inquiétés. Ni lui ni ces voyous n’ont été interpellés par la justice, pour mettre terme à leurs

    Sissi zayyat

    11 h 14, le 17 mai 2025

  • « Le président de la Chambre est un « baltagi qui prend le Parlement en otage et veut museler les députés ». Le moins qu'on puisse dire est que ce n'est pas un scoop. Berry viole allègrement Constitution ou règles parlementaires, puis il inscrit ça dans "sa jurisprudence personnrlle"! Sa façon de compter est assez particulière: tantôt il recommence à zéro après 1, tantôt il confond ½ et 2/3. Le meilleur exemple en est, bien sûr, la façon dont il a, durant plus de deux ans, bloqué l'élection présidentielle. Espérons que son successeur remettra un peu d'ordre dans le poulailler.

    Yves Prevost

    07 h 58, le 17 mai 2025

  • Bien sûr que Berry est douteux. Il a été durant des années le co-patron de la mafia au pouvoir, lui et son collègue hassan nasrallah. Mais la faute principale revient à nos dignes élus qui l’ont laissé faire. A part quelques courageux, la majorité de ces moutons n’osait pas rouspéter. Ses beaux jours sont derrière lui et il peut vivre encore un autre siècle, rien ne sera plus comme avant.

    Goraieb Nada

    07 h 55, le 17 mai 2025

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