Les participants au sit-in devant le centre de services de l'UNRWA à Saïda. Photo fournie par notre correspondant au Liban-Sud, Mountasser Abdallah.
A l'occasion du 77ème anniversaire de la Nakba, le Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP) a organisé un sit-in vendredi devant le centre de services de l'UNRWA dans la ville côtière de Saïda et a présenté un mémorandum exposant les principales demandes relatives aux droits des réfugiés et au rôle de l'UNRWA, a rapporté le correspondant de L'Orient-Le Jour dans le sud.
Tayssir Ammar, membre du comité central du FDLP, a assisté à l'événement, de même que des membres de la direction du parti au Liban et dans la région de Saïda, des représentants de diverses factions politiques palestiniennes et libanaises, nationales et islamiques, de comités populaires et de syndicats aussi.
Khaled Abou Soueid, membre de la direction du FDLP au Liban, a déclaré lors du sit-in que « les réfugiés palestiniens restent une cible centrale de l'agression sioniste ».
Il a également dénoncé « les massacres et les actes de génocide qui touchent actuellement la population de Gaza, de Cisjordanie et des camps de réfugiés, ainsi que les souffrances continues de millions de réfugiés dans la diaspora ». Abou Soueid a averti qu'« Israël cherche à imposer une seconde Nakba ».
La guerre d'Israël contre Gaza, qui a éclaté le 7 octobre, a tué au moins 53 010 Palestiniens et en a blessé 119 919, selon le ministère de la santé de Gaza.
Il a appelé à « mettre fin d'urgence à la division interne des Palestiniens et à restaurer l'unité nationale, affirmant que l'unité et la résistance sont essentielles pour faire face à l'offensive américano-israélienne et pour combattre l'occupation et l'expansion des colonies ».
Au cours du sit-in, Mahmoud Kaddoura, dirigeant du FDLP, a remis un mémorandum à Dorothee Klaus, directrice de l'UNRWA au Liban. Ce mémorandum réaffirme « l'engagement de l'UNRWA en tant que témoin vivant du sort des réfugiés palestiniens jusqu'à ce qu'ils retournent dans leurs maisons et leurs propriétés conformément à la résolution 194 des Nations unies ».
Il demandait également un financement adéquat pour « améliorer les services sociaux, de santé et d'éducation, ainsi que pour lancer la rénovation des logements insalubres dans les camps de réfugiés ».