
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane accueillant le président syrien par intérim, Ahmad al-Chareh, lors de leur rencontre à Riyad, le 2 février 2025. Photo AFP
Le gouvernement syrien et DP World ont signé un protocole d'accord (MoU) d'une valeur de 800 millions de dollars pour développer le port de Tartous, a rapporté vendredi l'agence de presse officielle syrienne SANA, après que la levée des sanctions américaines a ouvert la voie à cet accord.
L'accord porte sur le développement, la gestion et l'exploitation d'un terminal polyvalent à Tartous, et comprend également une coopération pour la création de zones industrielles et de libre-échange. DP World est une filiale de la société d'investissement émiratie Dubai World.
La Syrie cherche à attirer des investissements étrangers pour relancer son économie en difficulté, et l'accord a été signé la même semaine que l’annonce par le président américain Donald Trump de la levée des sanctions contre la Syrie au cours d'une visite à Riyad. Le président américain a déclaré avoir pris cette décision après des discussions avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et le président turc Recep Tayyip Erdogan, dont les gouvernements ont tous deux fortement plaidé en faveur de la levée des sanctions. Le chef de la Maison Blanche avait également rencontré le président syrien Ahmed al-Chareh avant le sommet du Conseil de coopération du Golfe (CCG) à Riyad mercredi.
Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a déclaré jeudi que Donald Trump avait l'intention d’accorder des dérogations dans le cadre de la loi César, un texte par lequel Washington avait imposé de lourdes sanctions contre le gouvernement de l'ancien président Bachar al-Assad, dont le régime est tombé le 8 décembre 2024, ainsi que des sanctions secondaires à l’encontre des entreprises ou des gouvernements étrangers collaborant avec lui.
La levée des sanctions américaines, qui avaient isolé la Syrie du système financier mondial, facilitera également une plus grande implication des organisations humanitaires opérant en Syrie, tout en encourageant les investissements étrangers et le commerce alors que le pays entame sa reconstruction.
Nous on a Hezballah qui nous fait vivre au Moyen Age et dans la lutte perpetuelle contre ses ennemis à lui. Il parasite la vie des Libanais et leur suce leur sang
15 h 28, le 16 mai 2025