Alain Delon lors de l'une de ses dernières apparitions publiques, à Cannes. Photo AFP
Au fond de la gare SNCF de Cannes, un cri alerte les CRS au garde-à-vous. Encombrée par cinq valises Vuitton ornée de ses initiales, Anne-Élisabeth trébuche sur un quai bondé sous les rires d’adolescents railleurs. En total look blanc taché, la sexagénaire venue de Gstaad s’étonne du manque d’attention qu’elle reçoit en réajustant un foulard Versace tape-à-l’œil, que même Donatella n’oserait pas arborer. « Je suis un cliché sur pattes, je l’assume et je m’en amuse », reconnaît l’ancienne comtesse, déchue de son titre suite à un divorce orageux qui a traîné trois longs printemps devant les tribunaux suisses – avant d’être finalisé une fois des millions de francs déboursés. « Qu’il garde son titre en carton-pâte ! Pendant que mon ex-mari compte ses billets dans son EHPAD de luxe, moi je suis sur la Croisette ! » lance avec une acidité...
Au fond de la gare SNCF de Cannes, un cri alerte les CRS au garde-à-vous. Encombrée par cinq valises Vuitton ornée de ses initiales, Anne-Élisabeth trébuche sur un quai bondé sous les rires d’adolescents railleurs. En total look blanc taché, la sexagénaire venue de Gstaad s’étonne du manque d’attention qu’elle reçoit en réajustant un foulard Versace tape-à-l’œil, que même Donatella n’oserait pas arborer. « Je suis un cliché sur pattes, je l’assume et je m’en amuse », reconnaît l’ancienne comtesse, déchue de son titre suite à un divorce orageux qui a traîné trois longs printemps devant les tribunaux suisses – avant d’être finalisé une fois des millions de francs déboursés. « Qu’il garde son titre en carton-pâte ! Pendant que mon ex-mari compte ses billets dans son EHPAD de luxe, moi je...
