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Moyen-Orient - Lettre de Gaza

Noor Alyacoubi, traductrice à Gaza : Nous avons ri, de ce rire amer que seule la guerre vous apprend

Sur le territoire palestinien, où la famine guette et l’armée israélienne étend son offensive, difficile de trouver un semblant de normalité. Cette habitante de l’enclave raconte sa tentative.

Noor Alyacoubi, traductrice à Gaza : Nous avons ri, de ce rire amer que seule la guerre vous apprend

Des Palestiniens cherchent un abri alors qu’une frappe israélienne a frappé le nord de la bande de Gaza, le 15 mai 2025. Bashar Taleb/AFP

Noor Alyacoubi, 26 ans, traductrice et coordinatrice médias dans un centre de recherche, n’a pas quitté la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023. Espérant un nouveau cessez-le-feu, cette fois permanent, la jeune femme a raconté à L’Orient-Le Jour sa dernière tentative pour trouver un semblant de normalité dans cette guerre sans fin. Mon foyer ne ressemble plus à ce qu’il était. Les fenêtres sont brisées, les portes cassées, les murs noircis par les flammes. Avec mon mari, nous avons fait quelques réparations pour qu’il soit habitable. Étrangement, je ne remarque plus la destruction. Ce qui compte maintenant, c’est que nous nous sentions chez nous. Je fais le ménage tous les jours. Je réarrange les meubles de temps en temps, juste pour changer d’ambiance, pour me sentir mieux, pour ressentir quelque chose. Cela fait...
Noor Alyacoubi, 26 ans, traductrice et coordinatrice médias dans un centre de recherche, n’a pas quitté la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023. Espérant un nouveau cessez-le-feu, cette fois permanent, la jeune femme a raconté à L’Orient-Le Jour sa dernière tentative pour trouver un semblant de normalité dans cette guerre sans fin. Mon foyer ne ressemble plus à ce qu’il était. Les fenêtres sont brisées, les portes cassées, les murs noircis par les flammes. Avec mon mari, nous avons fait quelques réparations pour qu’il soit habitable. Étrangement, je ne remarque plus la destruction. Ce qui compte maintenant, c’est que nous nous sentions chez nous. Je fais le ménage tous les jours. Je réarrange les meubles de temps en temps, juste pour changer d’ambiance, pour me sentir mieux, pour...
commentaires (1)

Merci pour ces mots , ces lettres . Pas de mots . Juste la honte .

Dr. Marie-Christine Gailloud-Matthieu

10 h 49, le 30 mai 2025

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Commentaires (1)

  • Merci pour ces mots , ces lettres . Pas de mots . Juste la honte .

    Dr. Marie-Christine Gailloud-Matthieu

    10 h 49, le 30 mai 2025

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