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Dernières Infos - Syrie

Levée des sanctions : Chareh salue la décision « historique et courageuse » de Trump

Dans un discours télévisé retransmis en direct, le président syrien estime que la décision de son homologue américain « allège les souffrances du peuple ».

Des hommes jouent aux cartes dans un café alors que le président syrien Ahmad el-Chareh s'adresse à la nation dans un discours télévisé, à Damas, Syrie, le 14 mai 2025. REUTERS/Yamam al Shaar.

Le président syrien Ahmad el-Chareh a salué mercredi la décision « historique et courageuse » de son homologue américain Donald Trump de lever les sanctions économiques américaines imposées à la Syrie et qui pèsent lourdement sur le pays.

Dans un discours télévisé retransmis en direct, M. Chareh a estimé que l'annonce mardi de M. Trump de « lever les sanctions a été une décision historique et courageuse, qui allège les souffrances du peuple, contribue à sa renaissance et pose les bases de la stabilité dans la région ».

Donald Trump avait créé la surprise mardi en annonçant qu'il allait « ordonner l'arrêt des sanctions » pour donner « une chance de grandeur » à la Syrie qui fait l'objet de sanctions internationales depuis 1979, renforcées après la répression sanglante par le pouvoir de l'ancien président Bachar el-Assad, de manifestations prodémocratie en 2011.

M. Chareh, qui a rencontré Trump mercredi à Riyad, a notamment remercié le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, l'organisateur de cette rencontre, ainsi que le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui s'y est joint virtuellement, pour le rôle qu'ils ont joué dans cette décision.

Il a également remercié l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani et le président des Émirats arabes unis Mohammed ben Zayed al-Nahyane.

« Ô Syriens, le chemin devant nous est encore long. C’est aujourd’hui que commence le vrai travail, avec lui renaît la Syrie moderne, que nous bâtirons ensemble sur la voie du progrès », a-t-il dit, alors qu'environ 90% vivent sous le seuil de pauvreté selon l’ONU.

« À partir d’aujourd’hui, la Syrie ne sera plus une arène de conflits d’influence ni une plateforme pour les ambitions étrangères », a déclaré M. Chareh, ajoutant qu'il « ne permettra pas sa division ».

La guerre en Syrie, déclenchée en 2011, a fait plus de 500.000 morts, plusieurs millions de déplacés et dévasté le pays, morcelé en plusieurs zones d'influence.

« La Syrie est pour tous les Syriens, de toutes confessions et origines (..) les divisions qui nous ont déchirés ont toujours été le fruit des ingérences étrangères, et aujourd’hui, nous les rejetons toutes », a-t-il poursuivi, deux mois après des massacres sur la côte syrienne, qui ont fait plus de 1.700 morts, en majorité des alaouites.

La diplomatie syrienne s'était réjouie mardi de ce « tournant décisif », d'autant que l'Union européenne, le Royaume-Uni et le Canada ont déjà assoupli leurs propres régimes de sanctions.

M. Chareh a en outre évoqué sa rencontre avec le président français Emmanuel Macron, qui l'a reçu le 7 mai avec les honneurs à l'Elysée et qui « a exprimé très tôt, sa disposition à lever les sanctions contre la Syrie ».

La majorité des sanctions américaines ont été imposées après le début du conflit en 2011. Elles visaient Bachar el-Assad, chassé en décembre par une coalition islamiste emmenée par M. Chareh, mais aussi plusieurs membres de la famille Assad, ainsi que des responsables politiques et économiques.


Le président syrien Ahmad el-Chareh a salué mercredi la décision « historique et courageuse » de son homologue américain Donald Trump de lever les sanctions économiques américaines imposées à la Syrie et qui pèsent lourdement sur le pays.Dans un discours télévisé retransmis en direct, M. Chareh a estimé que l'annonce mardi de M. Trump de « lever les sanctions a été une décision historique et courageuse, qui allège les souffrances du peuple, contribue à sa renaissance et pose les bases de la stabilité dans la région ».Donald Trump avait créé la surprise mardi en annonçant qu'il allait « ordonner l'arrêt des sanctions » pour donner « une chance de grandeur » à la Syrie qui fait l'objet de sanctions internationales depuis 1979, renforcées après la répression sanglante par le pouvoir de...