Naya el-Ahdab, du talent et du courage. Photo DR
Dans un studio parisien baigné de lumière, une jeune femme façonne un monde à sa mesure. À sa table, des tissus froncés, du néoprène sculpté, des prototypes en attente. Et partout, suspendue entre les rouleaux de soie et les croquis au fusain, une volonté calme et tenace : faire de la mode une arme douce. Naya el-Ahdab a 22 ans. Elle est née à New York, a grandi à Paris et passe encore ses vacances au Liban. Et elle n’a jamais marché. Un neuroblastome, cancer de bébé, détecté trop tard et retiré du thorax, avait déjà touché la moelle épinière laissant ses jambes inertes. Mais tout le reste a couru, très vite : la tête, les mains, le regard.« J’utilisais la mode pour détourner les regards de mon fauteuil »« La mode a toujours été pour moi une évidence, en tous cas le monde artistique », affirme d’emblée la créatrice, verbe sûr et idées...
Dans un studio parisien baigné de lumière, une jeune femme façonne un monde à sa mesure. À sa table, des tissus froncés, du néoprène sculpté, des prototypes en attente. Et partout, suspendue entre les rouleaux de soie et les croquis au fusain, une volonté calme et tenace : faire de la mode une arme douce. Naya el-Ahdab a 22 ans. Elle est née à New York, a grandi à Paris et passe encore ses vacances au Liban. Et elle n’a jamais marché. Un neuroblastome, cancer de bébé, détecté trop tard et retiré du thorax, avait déjà touché la moelle épinière laissant ses jambes inertes. Mais tout le reste a couru, très vite : la tête, les mains, le regard.« J’utilisais la mode pour détourner les regards de mon fauteuil »« La mode a toujours été pour moi une évidence, en tous cas le monde artistique », affirme...
Bravo mademoiselle votre famille peut être fière au Liban
05 h 10, le 16 mai 2025