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Moyen-Orient - Lettre de Gaza

Noor Alyacoubi, traductrice à Gaza : Aujourd'hui, le pain est une négociation quotidienne entre dignité et besoin

Depuis le blocus israélien sur l’enclave palestinienne, la famine guette, 22 % de la population y serait bientôt dans une situation « catastrophique » selon un rapport IPC paru lundi. Cette habitante de l'enclave palestinienne livre ses appréhensions.

Noor Alyacoubi, traductrice à Gaza : Aujourd'hui, le pain est une négociation quotidienne entre dignité et besoin

Des enfants raclent les fonds de marmite d'une cuisine caritative distribuant des repas chauds sur le campus de l'université islamique, dans la ville de Gaza, le 12 mai 2025. Omar al-Qattaa/AFP

Noor Alyacoubi, 26 ans, traductrice et coordinatrice médias dans un centre de recherche, n'a pas quitté la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023. Espérant un nouveau cessez-le-feu, cette fois permanent, la jeune femme a raconté à L’Orient-Le Jour son état d'esprit ainsi que celui d'autres habitants de l'enclave palestinienne alors que l'aide humanitaire est bloquée par Israël depuis plus de deux mois et les stocks de nourriture épuisés. Le mot « joie » ne suffirait pas à décrire ce que je ressentais. Manger à nouveau des tomates et des concombres au petit déjeuner m’enchantait. « Tant qu'il y aura des tomates et des concombres, tout ira bien », répétais-je à tour de bras. Cela peut paraître simple, voire insignifiant, mais dans le nord de Gaza, où les produits frais avaient disparu depuis...
Noor Alyacoubi, 26 ans, traductrice et coordinatrice médias dans un centre de recherche, n'a pas quitté la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023. Espérant un nouveau cessez-le-feu, cette fois permanent, la jeune femme a raconté à L’Orient-Le Jour son état d'esprit ainsi que celui d'autres habitants de l'enclave palestinienne alors que l'aide humanitaire est bloquée par Israël depuis plus de deux mois et les stocks de nourriture épuisés. Le mot « joie » ne suffirait pas à décrire ce que je ressentais. Manger à nouveau des tomates et des concombres au petit déjeuner m’enchantait. « Tant qu'il y aura des tomates et des concombres, tout ira bien », répétais-je à tour de bras. Cela peut paraître simple, voire insignifiant, mais dans le nord de Gaza, où les produits...
commentaires (1)

Et pendant ce temps, nos sociétés "civilisées" célèbrent la Journée des Fiertés, se plaignent, malheureux et gémissant sur leur sort. Pendant ce temps, nos sociétés "civilisées" continuent d'alimenter le "vertueux" état criminel en armements de plus en plus dévastateurs. Tout cela, en feignant de s'émouvoir devant les atroces massacres de femmes et d'enfants CIVILS. Bravo pour la morale Quelle honte.

Joseph ADJADJ

23 h 39, le 27 mai 2025

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Commentaires (1)

  • Et pendant ce temps, nos sociétés "civilisées" célèbrent la Journée des Fiertés, se plaignent, malheureux et gémissant sur leur sort. Pendant ce temps, nos sociétés "civilisées" continuent d'alimenter le "vertueux" état criminel en armements de plus en plus dévastateurs. Tout cela, en feignant de s'émouvoir devant les atroces massacres de femmes et d'enfants CIVILS. Bravo pour la morale Quelle honte.

    Joseph ADJADJ

    23 h 39, le 27 mai 2025

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