L'armée libanaise a supervisé samedi le rapatriement « volontaire » de 100 familles de réfugiés syriens depuis les camps de Ersal (caza de Baalbeck-Hermel) vers le Qalamoun occidental en Syrie. Cette région n’est plus sous le contrôle du Hezbollah depuis la chute du régime de Bachar el-Assad en décembre 2024 et l’affaiblissement du parti chiite par les bombardements israéliens.

L’opération a débuté à Wadi Hmayed à Ersal, rapporte notre correspondante dans la Békaa, Sarah Abdallah. Escortées par l’armée jusqu’à la frontière libano-syrienne, les familles se sont dirigées vers le point de passage de Zamrani.

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Le retour, dit volontaire par les autorités libanaises, fait partie des mesures hebdomadaires prises par l'armée libanaise depuis le village de Ersal et les localités voisines du nord de la Békaa, en direction du Qalamoun occidental et de la ville de Homs, « en coopération avec les déplacés syriens ». Une cinquantaine de familles ont rejoint vendredi ces deux régions en passant par le poste-frontière de Jousseh, à proximité de la localité de Qaa, précise notre correspondante.

Relancé fin avril après une longue suspension, le processus de retour des réfugiés syriens est chapeauté par l'armée libanaise. De son côté, la Sûreté générale (SG) s'occupe des formalités administratives liées au statut légal d'entrée et de sortie. « Ces personnes se trouvent au Liban depuis assez longtemps et ont déclaré qu'elles voulaient rentrer chez elles. La SG a noté leurs noms », avait précisé une source informée à L’Orient-Le Jour.

Un premier groupe de 240 réfugiés avait quitté le village frontalier de Ersal via le poste-frontière de Zamrani, fin avril. Leur retour, supervisé par l'armée libanaise, s'était déroulé en présence de représentants du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et d'une patrouille de la SG.