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Moyen-Orient - FOCUS

Mira, l’étudiante mariée de force ou avec son consentement, reflet d’une société syrienne déchirée

L’étudiante alaouite aurait disparu fin avril, avant de réapparaître mariée et vêtue d’un jilbab. Encore confuse, son histoire a alimenté les craintes d’une minorité traumatisée.

Mira, l’étudiante mariée de force ou avec son consentement, reflet d’une société syrienne déchirée

Des photos de Mira ayant circulé sur les réseaux sociaux, avant sa disparition, et après son mariage.

Sur la première photo, une jeune brune au visage poupin, les yeux surlignés d’un trait noir, les lèvres rouges et charnues. Sur la seconde, la même femme sans maquillage, vêtue d’un jilbab (robe longue et ample qui couvre le corps entier) bleu ciel. Elle est identifiée comme Mira Jalal Thabat, étudiante alaouite originaire de Talkalakh, un village de la campagne de Homs. En quelques heures, vendredi, elle est devenue malgré elle le symbole de la méfiance des minorités et de la guerre informationnelle qui règnent actuellement en Syrie. Du morcellement et de la polarisation d’un pays, tiraillé entre vérités et récits de désinformation. Elle incarne aussi un phénomène inquiétant passé sous silence, celui des kidnappings de femmes alaouites, mis en lumière depuis les massacres perpétrés contre cette communauté début mars. Sur les réseaux...
Sur la première photo, une jeune brune au visage poupin, les yeux surlignés d’un trait noir, les lèvres rouges et charnues. Sur la seconde, la même femme sans maquillage, vêtue d’un jilbab (robe longue et ample qui couvre le corps entier) bleu ciel. Elle est identifiée comme Mira Jalal Thabat, étudiante alaouite originaire de Talkalakh, un village de la campagne de Homs. En quelques heures, vendredi, elle est devenue malgré elle le symbole de la méfiance des minorités et de la guerre informationnelle qui règnent actuellement en Syrie. Du morcellement et de la polarisation d’un pays, tiraillé entre vérités et récits de désinformation. Elle incarne aussi un phénomène inquiétant passé sous silence, celui des kidnappings de femmes alaouites, mis en lumière depuis les massacres perpétrés contre cette communauté...
commentaires (2)

On peut très bien aussi parler de toutes celles qui se sont mariées á des pro Assad ou ont été des maîtresses de ces derniers. On peut aussi parler des sévices sur les prisonnières du regime Assad. On aura de quoi remplir les colonnes de l'olj durant des années. Cet article est tendancieux.

Moi

12 h 43, le 10 mai 2025

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Commentaires (2)

  • On peut très bien aussi parler de toutes celles qui se sont mariées á des pro Assad ou ont été des maîtresses de ces derniers. On peut aussi parler des sévices sur les prisonnières du regime Assad. On aura de quoi remplir les colonnes de l'olj durant des années. Cet article est tendancieux.

    Moi

    12 h 43, le 10 mai 2025

  • Commencer par la dernière phrase pour comprendre l'article.

    Christine KHALIL

    12 h 04, le 10 mai 2025

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