Des Palestiniens cherchent des survivants dans les décombres d’un bâtiment détruit par une frappe israélienne à Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, le 18 mars 2025. Bashar Taleb/AFP
Les pillages ont repris et augmentent dans la bande de Gaza qui fait face à une situation humanitaire « désespérée » en raison notamment du blocage de l'aide humanitaire depuis début mars, a indiqué un porte-parole de l'ONU lundi.
« Il y a une augmentation des informations faisant état de pillages, dans un contexte de situation humanitaire désespérée et d'une pénurie de marchandises », a déclaré Stéphane Dujarric, évoquant notamment les pillages ce week-end d'un camion à Deir al-Balah et d'un entrepôt dans la ville de Gaza. Il a indiqué ne pas avoir d'information sur les auteurs de ces pillages. « Face aux pilleurs, on ne pose pas de questions », a-t-il noté. Mais « ce que je peux dire, c'est que pendant la période transitoire du cessez-le-feu, quand l'aide entrait, nous n'avons reçu aucune information sur des pillages », a-t-il insisté. « Que ce soit des gens qui volent par désespoir ou des gangs criminels qui volent pour vendre, je ne sais pas, mais ce que nous savons c'est qu'il y a de moins en moins de marchandises à Gaza ».
Ainsi, depuis le début de l'année, environ 10.000 cas de malnutrition grave ont été identifiés chez des enfants, a-t-il noté. Israël contrôle tous les flux d'aide internationale, vitale pour les 2,4 millions de Palestiniens de la bande de Gaza frappés par une crise humanitaire sans précédent, et les a interrompus le 2 mars dernier, quelques jours avant l'effondrement d'un fragile cessez-le-feu après 15 mois de combats incessants.
La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le territoire israélien le 7 octobre 2023.
Les pillages ont repris et augmentent dans la bande de Gaza qui fait face à une situation humanitaire « désespérée » en raison notamment du blocage de l'aide humanitaire depuis début mars, a indiqué un porte-parole de l'ONU lundi.« Il y a une augmentation des informations faisant état de pillages, dans un contexte de situation humanitaire désespérée et d'une pénurie de marchandises », a déclaré Stéphane Dujarric, évoquant notamment les pillages ce week-end d'un camion à Deir al-Balah et d'un entrepôt dans la ville de Gaza. Il a indiqué ne pas avoir d'information sur les auteurs de ces pillages. « Face aux pilleurs, on ne pose pas de questions », a-t-il noté. Mais « ce que je peux dire, c'est que pendant la période transitoire du cessez-le-feu, quand l'aide entrait, nous n'avons reçu aucune...
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