Le ministère libanais des AE "poursuivra ses contacts" pour mettre fin aux violations israéliennes
Le ministère libanais des Affaires étrangères a condamné la frappe israélienne contre "une zone densément peuplée de la banlieue sud de Beyrouth, qui a provoqué la panique parmi les civils et des dégâts matériels". Le ministère a appelé "les pays qui parrainent l'accord de trêve à faire pression sur Israël pour qu'il mette fin à ses attaques répétées et à ses violations de la résolution 1701, qui compromettent la paix et la sécurité régionales et sapent les efforts de l'État libanais pour préserver sa souveraineté nationale".
"Le ministère poursuivra ses contacts avec les pays frères et amis pour mettre fin à ces violations et pour qu'Israël se retire de toutes les régions libanaises et de tous les points qu'il occupe encore", a ajouté le Palais Bustros.
Salam condamne Israël "qui terrorise" les Libanais "qui veulent retrouver une vie normale"
Le Premier ministre Nawaf Salam a condamné le fait qu'Israël continue de "terroriser les gens dans leurs maisons, alors qu'ils veulent retrouver une vie normale", selon un communiqué publié sur X par le Grand Sérail. M. Salam a appelé les "États qui parrainent l'accord de sécurité pour la cessation des hostilités à prendre des mesures pour mettre fin à ces attaques et accélérer le retrait total d'Israël du territoire libanais".
M. Salam a également affirmé que "le Liban adhère pleinement aux dispositions de la résolution 1701 et de l'accord sur les arrangements de sécurité, et que l'armée libanaise poursuit son travail et étend son déploiement dans le sud et dans tous les territoires libanais afin d'étendre l'autoritéde l'État et d'assurer qu'il est le seul détenteur des armes".
Tel-Aviv avait prévenu Washington avant la frappe, selon des sources israéliennes
Selon des sources sécuritaires israéliennes à la radio de l'armée de l'État hébreu, l'armée israélienne avait prévenu les États-Unis avant de mener sa frappe sur la banlieue sud de Beyrouth.
Frappe sur Hadath : le PSNS appelle le gouvernement à agir
Le Parti social syrien national social (PSNS) a appelé dans un communiqué le gouvernement libanais à "réclamer aux puissances internationales qu'elles forcent l'eenmi à se retirer" du Liban-Sud et à "mettre un terme à ses attaques", après la frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth.
« Des mesures ont été prises pour éviter de blesser des civils » commente l’armée israélienne après la frappe
Commentant la frappe sur l’entrepôt à Hadath, le porte-parole arabophone de l’armée israélienne a expliqué que « des mesures ont été prises pour éviter de blesser des civils, incluant l’émission d’un avertissement préalable aux habitants ainsi que l’utilisation de types de munitions de précision ».
Concernant le lieu visé, il a indiqué qu’il s’agissait d’une « infrastructure utilisée pour le stockage de missiles de précision appartenant au (…) Hezbollah », selon lui. « Le stockage de missiles dans cette infrastructure constitue une violation flagrante des accords entre Israël et le Liban ainsi qu’une menace pour l'État d'Israël et ses citoyens » a-t-il affirmé. Le Hezbollah aurait alors « stocké des missiles à l’intérieur d’un bâtiment situé en plein cœur de la population civile libanaise ».
En décembre dernier, L'OLJ avait analysé des données satellitaires recoupées avec les avis d'évacuation de l'armée israélienne et révélé que ces communiqués pourraient avoir violé le droit international.
Retrouvez ici notre enquête.
Netanyahu et Katz déclarent que la frappe « visait une installation abritant des missiles de précision du Hezbollah »
La frappe israélienne contre un bâtiment dans le sud de Beyrouth visait "une installation abritant des missiles de précision du Hezbollah qui représentaient une menace pour la sécurité d'Israël", ont déclaré le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Israel Katz dans un communiqué conjoint, cité par le Haaretz.
Frappe sur Hadath : l'armée israélienne a largué au moins trois missiles
Sur des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, montrant différents angles de la frappe sur Hadath, on peut voir clairement que trois missiles ont été tirés sur le bâtiment frappé par l'aviation israélienne.
Le président Aoun condamne la frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth
Le président libanais Joseph Aoun a condamné, dans un bref communiqué publié sur son compte X, la frappe israélienne sur Hadath, dans la banlieue sud de Beyrouth. Il a appelé la France et les États-Unis, parrains de l'accord de cessez-le-feu, et qui font partie du comité normalement chargé de la surveillance de l'application de l'accord, à "assumer leurs responsabilités et forcer Israël à mettre immédiatement un terme à ses attaques".
L'armée israélienne a visé un "stock d'armes" du Hezbollah à Hadath, selon des sources
Des sources sécuritaires israéliennes contactées par la radio de l'armée israélienne ont accusé le Hezbollah d'avoir "stocké des armes" dans le bâtiment frappé par l'aviation.
"Je n'en peux plus" : un autre témoignage nous parvient de la banlieue sud de Beyrouth
En larmes, Zahraa Sbeity, 16 ans, dit de son côté à L'Orient qu'elle vit "dans un état de peur constant" depuis la frappe du 1e avril sur la banlieue sud de Beyrouth, qui avait été menée sans avertissement par l'armée israélienne. "Je n'arrive pas à dormir et je vérifie constamment le compte X d'Avichay" Adraee, le porte-parole de l'armée israélienne, explique-t-elle. "Je n'en peux plus".
Témoignage de la banlieue sud de Beyrouth, après le bombardement israélien
Khadija Husseini, qui vit le long de la route de l'aéroport, dans la banlieue sud de Beyrouth, raconte à L'Orient-Le Jour qu'elle dormait lorsqu'elle a été réveillée par des tirs en l'air nourris. "Je me suis réveillée, j'ai vu que j'avais des dizaines de messages sur Whatsapp sur l'avis d'évacuation... j'ai fait mon café et attendu la frappe, qu'est-ce que je pouvais faire d'autre", lâche-t-elle, fataliste.

De la fumée au-dessus de la banlieue sud de Beyrouth après une frappe israélienne. Photo envoyée par un résident de la banlieue sud
Selon les médias locaux, un incendie s'est brièvement déclaré sur les lieux de la frappe, sans s'étendre dans le quartier. Des pompiers sont présents sur les lieux. Le bâtiment visé, un genre de hangar utilisé pendant les commémorations de Achoura, a été détruit.
⚡L'aviation israélienne a bombardé la banlieue sud de Beyrouth.
Un missile a été tiré par un avion de chasse israélien sur la banlieue sud de Beyrouth, où le quartier de Hadath avait été menacé par l'armée israélienne. La détonation a été entendue à des kilomètres à la ronde. Des tirs en l'air sont entendus dans la zone.
Selon des médias présents dans le quartier proche du lieu ciblé, des riverains sont rassemblés dans la zone avec des photos de l'ex-secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, et scande des slogans à sa mémoire.
Nouveaux tirs d'avertissement à Hadath
Deux nouveaux tirs d'avertissement, avec un drone, ont été lancés sur la zone menacée par l'armée israélienne à Hadath, dans la banlieue sud de Beyrouth.
Survols israéliens au Liban-Sud
Un drone israélien survole également des villages de la région de Nabatiyé et le secteur est de la zone frontalière, selon notre correspondant dans le Sud, Mountasser Abdallah.

Capture d'écran
Plus d'informations sur le bâtiment menacé par l'armée israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth
Le hangar que menace l'armée israélienne d'une frappe se trouve dans la zone dite de Jamous, à Hadath, près du lieu d'une frappe précédente, survenue sans avertissement dans la nuit du 1e avril. Le "Lycée des arts" se trouve à proximité et il est principalement entouré de bâtiments résidentiels.
Des drones israéliens survolent les environs de Baalbeck
Des drones de reconnaissance israéliens survolent à basse altitude les localités de Taybé, Majdaloun, Brital, Douris et les environs de Baalbeck, dans le nord de la Békaa, selon notre correspondante Sarah Abdallah.
Ordre d'évacuation à Hadath : les habitants fuient le quartier
Tandis que les habitants fuient le quartier visé, des drones israéliens volent au-dessus de la banlieue sud de Beyrouth, et des avions israéliens entrent dans l’espace aérien libanais, rapporte notre correspondant.
De tels avertissements étaient courant en octobre et novembre 2024 durant la guerre ouverte entre le Hezbollah et Israël. Depuis le cessez-le-feu le 27 novembre 2024, la banlieue sud de Beyrouth a été touchée deux fois par des raids israéliens, le 28 février à Hadath avec un avertissement préalable similaire, et dans la nuit du 30 mars au 1 er avril, sans avertissement, faisant au moins quatre morts.
L’armée israélienne appelle à évacuer un bâtiment à Hadath, dans la banlieue sud de Beyrouth
Quelques minutes après avoir prévenu d’une « alerte urgente et importante à destination des habitants de la banlieue sud de Beyrouth », le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichay Adraee, a émis un communiqué sur X appelant à « évacuer immédiatement (le bâtiment en rouge sur une carte) et de vous en éloigner d’au moins 300 mètres, conformément aux indications figurant sur la carte », montrant le quartier de Hadath.
« À toute personne se trouvant dans l’immeuble indiqué en rouge sur la carte jointe, ainsi que dans les bâtiments voisins : vous êtes à proximité d’installations appartenant au Hezbollah » a-t-il affirmé. Le bâtiment identifié sur la carte semble être un entrepôt, situé à quelques mètres de l'école Saint Georges et d'une autre école publique.
L'Arabie saoudite et le Qatar vont régler 15 millions de dette syrienne auprès de la Banque mondiale
Les deux pays ont annoncé qu’ils allaient régler 15 millions de dette syrienne auprès de la Banque mondiale, dans un communiqué conjoint cité par l’AFP.
L’agence Reuters annonçait il y a dix jours que Riyad était prêt à rembourser la totalité de la dette syrienne auprès de la Banque mondiale, qui s’élève à 15 millions de dollars. Une décision qui délestera la Syrie d’un poids important, alors que les nouvelles autorités de Damas ont hérité d’un pays en manque de devise et incapable d’honorer les prêts contractés sous le régime Assad, renversé le 8 décembre dernier.
Frappe sur Halta : l'armée israélienne dit avoir tué un membre du Hezbollah
L'armée israélienne, via un message posté sur Telegram par son porte-parole arabophone Avichay Adraee, a annoncé avoir tué un "terroriste du Hezbollah" à Halta. Dans une frappe "aérienne", l'armée a "éliminé" cet homme qui "restaurait des capacités" du parti chiite dans la zone, selon le texte publié par le porte-parole.
Gaza : le bilan des victimes revu à la hausse par le ministère de la Santé du Hamas, qui fait état de 52.243 personnes tuées
Le ministère de la Santé du Hamas a revu à la hausse son bilan de la guerre à Gaza après confirmation de la mort de plusieurs centaines de disparus, faisant désormais état de 52.243 personnes tuées depuis le 7 octobre 2023.
« Un total de 697 martyrs ont été ajoutés aux statistiques cumulées, après finalisation et vérification de leurs données par le comité de suivi des personnes disparues », a indiqué le ministère dans un communiqué cité par l'AFP.
Trêve à Gaza : « un peu de progrès » lors d'une réunion jeudi à Doha
Le Premier ministre qatari, Mohammad ben Abdelrahmane Al-Thani, a affirmé avoir constaté « un peu de progrès » lors d'une réunion jeudi à Doha, dans le cadre des efforts du médiateur qatari pour obtenir une trêve dans la bande de Gaza.
À une question lors d'une conférence de presse sur une éventuelle rencontre entre le chef du Mossad, David Barnea, et lui-même, M. Thani a répondu : « On a pu observer un peu de progrès jeudi », sans confirmer qu'il avait rencontré l'Israélien. Le Qatar joue un rôle de médiateur clé dans les négociations entre Israël et le Hamas.
L'homme tué à Halta faisait partie des rangs du Hezbollah
Le Hezbollah a annoncé la mort d'un de ses combattants, l'homme tué dans la matinée à Halta alors qu'il travaillait dans un élevage avicole. Dans un bref communiqué avec une photo de la victime, le parti a annoncé que les funérailles de Amer Abd el-Aal auront lieu à Halta, lundi après-midi.
Au moins huit morts dans des frappes israéliennes sur Gaza, selon les secouristes
La Défense civile palestinienne a fait état de huit morts, dont un adolescent et un pêcheur, dans des frappes israéliennes dans la matinée à travers la bande de Gaza. "Au moins huit martyrs et des dizaines de blessés ont été transportés à la suite de frappes aériennes israéliennes depuis l'aube", a affirmé à l'AFP Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile. Trois personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées quand une frappe a touché un groupe de civils dans le quartier de Zeitoun dans la ville de Gaza (nord), a-t-il dit.
Un adolescent de 17 ans est mort dans un bombardement près de Khan Younès, dans le sud du territoire, ainsi qu'une autre personne, au large de la même ville, dans une frappe contre des bateaux de pêche. Toujours près de Khan Younès, 12 personnes, des enfants pour la plupart, ont été blessées dans une frappe dans la zone d'al-Mawassi, a précisé Mahmoud Bassal. Trois personnes ont aussi péri dans un bombardement sur un bâtiment résidentiel dans le camp d'al-Boureij (centre).
Tirs de l'artillerie israélienne sur la périphérie de Chebaa
Des obus d'artillerie ont été tirés par l'armée israélienne sur la périphérie de Chebaa (Hasbaya), selon les informations de notre correspondant.
Un député du Hezbollah critique l'insistance US à "désarmer la résistance"
Hassan Ezzeddine, député du Hezbollah, a estimé que le Liban tirait sa force de "l'unité, de la compréhension et de la résistance, et non de la faiblesse comme le prétend Israël". S'exprimant lors d'une commémoration à Bnaafoul (Saïda), il s'est demandé "pourquoi les États-Unis et Israël, ainsi que certains acteurs internes, font pression pour désarmer la résistance, lui donnant même la priorité sur les besoins réels du Liban".
Le Hamas se dit prêt à un accord pour la libération des otages et une longue trêve
Le Hamas s'est dit hier prêt à un accord pour la libération en une fois de tous les otages encore retenus à Gaza et une trêve de cinq ans avec Israël, dont l'armée continue de bombarder le territoire palestinien.
Une délégation du Hamas se trouvait au Caire pour tenter de trouver avec les médiateurs une issue à la guerre déclenchée par l'attaque des commandos du mouvement palestinien contre Israël le 7 octobre 2023. Elle a quitté la capitale égyptienne samedi soir après avoir eu "des discussions intenses" avec des responsables égyptiens, selon un communiqué.
Le Hamas "est prêt pour un échange de prisonniers (otages israéliens contre prisonniers palestiniens, ndlr) en une seule opération et pour une trêve de cinq ans", a déclaré, sous couvert d'anonymat, un de ses responsables à l'AFP.
Plus de détails ici.
Yémen : deux morts et dix blessés dans des frappes américaines sur Sanaa cette nuit
Les houthis au Yémen ont affirmé dimanche que des frappes imputées aux États-Unis, qui ont frappé la veille la capitale Sanaa, avaient fait deux morts, alors que Washington mène une campagne de bombardements quasi quotidiens visant ces rebelles pro-iraniens.
« Deux personnes ont été tuées et une autre blessée après que l'ennemi américain a pris pour cible une maison » dans un quartier du sud de Sanaa, a affirmé l'agence de presse des rebelles Saba, en citant le ministère de la Santé de l'administration houthie. « Neuf autres personnes ont été blessées, dont deux femmes et trois enfants, dans l'agression américaine sur un quartier résidentiel à l'ouest d'Al-Rawda », un autre quartier de la capitale yéménite, selon la même source, citée par l’AFP.
149 morts dans des attaques israéliennes au Liban depuis la trêve
Malgré le cessez-le-feu, entré en vigueur le 27 novembre dernier, l'armée israélienne poursuit ses frappes sur le Liban, principalement le Sud et la Békaa. Les attaques israéliennes, bombardements et tirs, depuis la trêve ont fait 149 morts, selon notre décompte. L'ONU avait indiqué le 15 avril avoir relevé 71 morts civiles dans ces attaques. Les troupes israéliennes continuent par ailleurs d'occuper au moins cinq positions qu'elles estiment « stratégiques » au Liban-Sud.
Par ailleurs, deux drones israéliens continuent de survoler le secteur central de la frontière depuis ce matin, selon notre correspondant.
Un éleveur tué près de Halta au Liban-Sud
Un homme a été tué ce matin dans une frappe israélienne de drone à Halta, dans le caza de Hasbaya dans le secteur est de la zone frontalière du Liban-Sud, rapporte le ministère libanais de la Santé. Notre correspondant dans la région, Mountasser Abdallah, citant des sources locales, a précisé que la victime était un quadragénaire et qu'il a été tué alors qu'il travaillait dans son élevage de poulet, entre Halta et Wadi Khansa.
Bonjour et bienvenue sur notre couverture en direct de la situation au Moyen-Orient, en particulier au Liban.
Nous couvrirons également la situation au Yémen, à Gaza, où Israël poursuit son offensive aérienne et terrestre, ainsi qu’en Israël, en Cisjordanie occupée, et en Syrie.
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