Aux États-Unis, « l’offensive contre les universités est particulièrement alarmante »
Le come-back de Donald Trump à la Maison Blanche donne lieu à une offensive sans précédent contre la liberté d'expression, dont l'éducation et l'enseignement supérieur font particulièrement les frais. Randall Kennedy, juriste et professeur de droit à l’Université de Harvard, fait le point sur la répression en cours.
Des manifestantes brandissant des pancartes quittent Harvard Yard après un rassemblement contre les attaques du président Donald Trump contre l'université Harvard à Cambridge, dans le Massachusetts, le 17 avril 2025. Le président américain a qualifié Harvard de « blague » le 16 avril 2025 et a déclaré que l'université devrait perdre ses contrats de recherche gouvernementaux - après que la prestigieuse université a refusé toute supervision politique extérieure - et ordonné le gel de 2,2 milliards de dollars de financement fédéral à Harvard cette semaine. Le Département de la Sécurité intérieure (DHS) a également annulé mercredi 2,7 millions de dollars de subventions de recherche à Harvard et a menacé l'université de ne pas accueillir d'étudiants internationaux si elle ne transmettait pas les dossiers relatifs aux « activités illégales et violentes » des titulaires de visa. (Photo de Joseph Prezioso / AFP)
Depuis son retour au pouvoir, le président américain Donald Trump a la liberté d’expression dans le collimateur, en particulier sur les campus. Alors qu’un pan de la jeunesse américaine s’engage pour dénoncer le martyre de Gaza et exprimer sa solidarité avec le peuple palestinien, l’administration Trump justifie cette répression en interne au nom de la lutte contre l’antisémitisme. Dans un entretien accordé à L'Orient-Le Jour, Randall Kennedy, professeur de droit à l’Université de Harvard et spécialiste, notamment, des rapports entre les questions de « race », du droit et de la liberté d’expression, revient sur les contours de cette offensive sans précédent.Quelles ont été les principales attaques contre la liberté d'expression et comment sont-elles justifiées ?L'administration Trump a fait preuve d'une efficacité redoutable dans ses...
Depuis son retour au pouvoir, le président américain Donald Trump a la liberté d’expression dans le collimateur, en particulier sur les campus. Alors qu’un pan de la jeunesse américaine s’engage pour dénoncer le martyre de Gaza et exprimer sa solidarité avec le peuple palestinien, l’administration Trump justifie cette répression en interne au nom de la lutte contre l’antisémitisme. Dans un entretien accordé à L'Orient-Le Jour, Randall Kennedy, professeur de droit à l’Université de Harvard et spécialiste, notamment, des rapports entre les questions de « race », du droit et de la liberté d’expression, revient sur les contours de cette offensive sans précédent.Quelles ont été les principales attaques contre la liberté d'expression et comment sont-elles justifiées ?L'administration Trump a fait preuve...
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Un deuxième niveau d'analyse est politique américain: Les manifestants dans les facs US sont issus de l'immigration. Ils soutiennent des organisations légalement labellisées terroristes. Soutenir ces organisations légalement constitue une violation de la loi. Les manifestants pour se faire naturaliser, obtenir leurs papiers ou leurs visas ont déclaré se conformer aux lois US. En soutenant Hamas, ils sont dans des situations hors la loi. L'administration US a le droit de revenir sur les décisions administratives. C'est comme un contrat où les deux parties ont des obligations.
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Un deuxième niveau d'analyse est politique américain: Les manifestants dans les facs US sont issus de l'immigration. Ils soutiennent des organisations légalement labellisées terroristes. Soutenir ces organisations légalement constitue une violation de la loi. Les manifestants pour se faire naturaliser, obtenir leurs papiers ou leurs visas ont déclaré se conformer aux lois US. En soutenant Hamas, ils sont dans des situations hors la loi. L'administration US a le droit de revenir sur les décisions administratives. C'est comme un contrat où les deux parties ont des obligations.
Moi
10 h 50, le 21 avril 2025
Garber selon Wikipédia est juif et il défend in fine face à l'administration Trump le droit des étudiants pro palestiniens à manifester. Il utilise le Droit et son Intelligence. Vous avez aussi des générations de vociférateurs à la keffieh antisémites et des terroristes dont fait partie le hezballah qui pretextent la cause palestinienne pour des agendas politiques autres (hezballah veut diriger le Liban et le transformer en république islamique). Quelle combat est plus légitime? Quel combat est plus fédérateur et sur pour les palestiniens? Celui des Garber et Said ou celui de la violence?
Un deuxième niveau d'analyse est politique américain: Les manifestants dans les facs US sont issus de l'immigration. Ils soutiennent des organisations légalement labellisées terroristes. Soutenir ces organisations légalement constitue une violation de la loi. Les manifestants pour se faire naturaliser, obtenir leurs papiers ou leurs visas ont déclaré se conformer aux lois US. En soutenant Hamas, ils sont dans des situations hors la loi. L'administration US a le droit de revenir sur les décisions administratives. C'est comme un contrat où les deux parties ont des obligations.
10 h 50, le 21 avril 2025