Le frontispice du siège de la BDL, dans le quartier de Hamra à Beyrouth. João Sousa/L'Orient-Le Jour
Le silence entretenu par le gouverneur de la banque centrale, Karim Souhaid, depuis son discours de prise de fonctions, le 4 avril, alimente les spéculations : à quelques jours des réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale, quelle est sa position sur les réformes attendues et en particulier la restructuration du secteur bancaire ? Et comment envisage-t-il de restaurer les droits des déposants lésés par l’effondrement financier ?Faute de déclaration publique ou médiatique de sa part, une première indication peut néanmoins être trouvée dans une lettre adressée au ministère des Finances le 9 avril – soit trois jours avant l’adoption du projet de loi sur la « Réforme et réorganisation des banques au Liban » en Conseil des ministres.Ce courrier, dont L’OLJ a pu prendre connaissance, contient un certain nombre de remarques et...
Le silence entretenu par le gouverneur de la banque centrale, Karim Souhaid, depuis son discours de prise de fonctions, le 4 avril, alimente les spéculations : à quelques jours des réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale, quelle est sa position sur les réformes attendues et en particulier la restructuration du secteur bancaire ? Et comment envisage-t-il de restaurer les droits des déposants lésés par l’effondrement financier ?Faute de déclaration publique ou médiatique de sa part, une première indication peut néanmoins être trouvée dans une lettre adressée au ministère des Finances le 9 avril – soit trois jours avant l’adoption du projet de loi sur la « Réforme et réorganisation des banques au Liban » en Conseil des ministres.Ce courrier, dont L’OLJ a pu prendre connaissance, contient un certain...
Les résultats préliminaires des élections municipales à Tripoli diffusés
Le lobby bancaire dispose de nombreux appuis au sein de l'état dont certains représentants sont parties prenantes dans cette crise et en ont bien profité. Tous ont beaucoup a perdre, financièrement et pénalement. Quelle que soit la volonté de l'exécutif actuel, ça va être compliqué d'aboutir à un règlement en faveur des épargnants. On a peut être intérêt à laisser les choses traîner jusqu'aux prochaines législatives et voter pour une classe politique qui n'est pas impliquée et qui donc n'a rien à perdre en poursuivant les vrais coupables.
21 h 58, le 21 avril 2025