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Agenda - Hommage au Dr Marcel Aboussouan

À vous Marcel, notre médecin-papa

Avec votre départ pour un monde meilleur, le corps médical libanais tourne définitivement une page.

La médecine a certes beaucoup évolué. Et les médecins avec.

D’aucuns parlent de progrès… On n’arrête pas le progrès, dit-on, n’est-ce pas ?

À un point tel que nos médecins sont en passe de devenir des techniciens, s’ils ne le sont pas déjà. Des techniciens compétents. Point barre.

L’empathie, qualité première du praticien envers son patient, n’a plus sa place.

Depuis belle lurette.

Cher docteur Marcel, vous avez fait de votre profession une vocation.

Une vocation qui a pris toute sa place dans votre vie.

Et pour commencer, votre gentillesse, votre grande attention, votre calme et votre sérénité nous guérissaient déjà à moitié, avant un quelconque diagnostic.

À elle seule, votre présence annihilait toutes nos angoisses face à la maladie.

Tout d’abord, et avant tout à l’écoute du patient, vous lui consacriez beaucoup de votre temps.

Une fois votre diagnostic posé, nous sortions de chez vous légers, rassurés, avant même de commencer un traitement. D’ailleurs, la consultation ne prenait jamais fin avant que vous ne formuliez encore et toujours cette phrase qui vaut maintes médications :

« Tu me tiens au courant… »

En effet, il est bien rare qu’un patient, souvent frileux, angoissé, ne veuille revenir à la charge et faire part de l’évolution de son mal-être à son médecin traitant.

Docteur Marcel, vous appartenez à une catégorie de praticiens en voie de disparition, pour ne pas parler d’une élite qui a déjà disparu.

Nous voilà orphelins sans vous.

Vous nous manquez déjà. Car plus aucun médecin ne donnera tout ce que vous avez donné à la médecine au Liban.

Au revoir docteur Marcel.

Avec votre départ pour un monde meilleur, le corps médical libanais tourne définitivement une page.La médecine a certes beaucoup évolué. Et les médecins avec. D’aucuns parlent de progrès… On n’arrête pas le progrès, dit-on, n’est-ce pas ? À un point tel que nos médecins sont en passe de devenir des techniciens, s’ils ne le sont pas déjà. Des techniciens compétents. Point barre.L’empathie, qualité première du praticien envers son patient, n’a plus sa place. Depuis belle lurette. Cher docteur Marcel, vous avez fait de votre profession une vocation. Une vocation qui a pris toute sa place dans votre vie. Et pour commencer, votre gentillesse, votre grande attention, votre calme et votre sérénité nous guérissaient déjà à moitié, avant un quelconque diagnostic. À elle seule, votre présence annihilait...