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Moyen-Orient - Focus

Ambiance positive après la première rencontre Iran-USA à Oman

Inédite à ce niveau depuis des années, la rencontre du samedi 12 avril à Mascate a ouvert la voie à des négociations plus poussées en vue d’un accord sur le nucléaire.

Ambiance positive après la première rencontre Iran-USA à Oman

Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi s’entretenant avec des membres de sa délégation présents à Mascate, à Oman, le 12 avril 2025. Photo AFP

Aucun n’a finalement voulu discréditer l’autre. Jusqu’au lancement des négociations le 12 avril, le flou persistait sur leur format, les États-Unis ayant annoncé des pourparlers directs, démentis par les Iraniens qui insistaient sur leur caractère indirect. Après près de deux heures et demie et quatre allers-retours de messages oraux comme écrits transmis par le ministre omanais des Affaires étrangères, un bref échange a également eu lieu entre les négociateurs en chef de Washington et Téhéran à Mascate. Le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi a certes tenu à souligner que la conversation avec l’émissaire américain pour le Moyen-Orient Steve Witkoff s’est limitée à quelques formules de politesse, en présence de son homologue omanais, et sur le chemin de la sortie. Reste qu’il a jugé l’atmosphère « constructive et basée sur le...
Aucun n’a finalement voulu discréditer l’autre. Jusqu’au lancement des négociations le 12 avril, le flou persistait sur leur format, les États-Unis ayant annoncé des pourparlers directs, démentis par les Iraniens qui insistaient sur leur caractère indirect. Après près de deux heures et demie et quatre allers-retours de messages oraux comme écrits transmis par le ministre omanais des Affaires étrangères, un bref échange a également eu lieu entre les négociateurs en chef de Washington et Téhéran à Mascate. Le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi a certes tenu à souligner que la conversation avec l’émissaire américain pour le Moyen-Orient Steve Witkoff s’est limitée à quelques formules de politesse, en présence de son homologue omanais, et sur le chemin de la sortie. Reste qu’il a jugé...
commentaires (2)

Il est clair que les mollahs vont essayé de berner Trump, comme Poutine avant eux, pour gagner du temps en attendant la fin de son mandat pour de nouveau hausser le ton et menacer. Nous les avons vu pendant le mandat de Biden. C’est sans compter sur la vigilance des israéliens qui les connaît mieux que personne et qui ne laisserait pas faire, quitte à agir sans les américains. Ils savent que l’occasion ne se présenterait plus une seconde fois pour en finir avec les menaces de ces barbus qui ne craignent que la force.

Sissi zayyat

11 h 21, le 14 avril 2025

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Commentaires (2)

  • Il est clair que les mollahs vont essayé de berner Trump, comme Poutine avant eux, pour gagner du temps en attendant la fin de son mandat pour de nouveau hausser le ton et menacer. Nous les avons vu pendant le mandat de Biden. C’est sans compter sur la vigilance des israéliens qui les connaît mieux que personne et qui ne laisserait pas faire, quitte à agir sans les américains. Ils savent que l’occasion ne se présenterait plus une seconde fois pour en finir avec les menaces de ces barbus qui ne craignent que la force.

    Sissi zayyat

    11 h 21, le 14 avril 2025

  • Malmené, l’Iran espère s’en sortir avec le moins de dégats possible. La militarisation de l’arme atomique lui étant interdite, il espère se rattrapper sur la levée des sanctions économiques qui l’étouffent. Ses proxis dans la région ont reçu un coup mortel et on voit mal Trump, qui ne fait pas de cadeaux, permettre une résurrection de l’axe chiite. Le hezbollah semble de cet avis puisque qu’il considère maintenant que son désarmement est une question locale. La milice va-t-elle réaliser qu’elle n’a été créée que pour servir l’Iran ? Et Trump va-t-il demeurer intransigeant ? Voyons voir.

    Goraieb Nada

    05 h 40, le 14 avril 2025

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