
Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi s’entretenant avec des membres de sa délégation présents à Mascate, à Oman, le 12 avril 2025. Photo AFP
Inédite à ce niveau depuis des années, la rencontre du samedi 12 avril à Mascate a ouvert la voie à des négociations plus poussées en vue d’un accord sur le nucléaire.
L'OLJ / Par Laure-Maïssa FARJALLAH, le 13 avril 2025 à 21h10 , mis à jour à 14 avril 2025 à 11h10
Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi s’entretenant avec des membres de sa délégation présents à Mascate, à Oman, le 12 avril 2025. Photo AFP
Il est clair que les mollahs vont essayé de berner Trump, comme Poutine avant eux, pour gagner du temps en attendant la fin de son mandat pour de nouveau hausser le ton et menacer. Nous les avons vu pendant le mandat de Biden. C’est sans compter sur la vigilance des israéliens qui les connaît mieux que personne et qui ne laisserait pas faire, quitte à agir sans les américains. Ils savent que l’occasion ne se présenterait plus une seconde fois pour en finir avec les menaces de ces barbus qui ne craignent que la force.
Malmené, l’Iran espère s’en sortir avec le moins de dégats possible. La militarisation de l’arme atomique lui étant interdite, il espère se rattrapper sur la levée des sanctions économiques qui l’étouffent. Ses proxis dans la région ont reçu un coup mortel et on voit mal Trump, qui ne fait pas de cadeaux, permettre une résurrection de l’axe chiite. Le hezbollah semble de cet avis puisque qu’il considère maintenant que son désarmement est une question locale. La milice va-t-elle réaliser qu’elle n’a été créée que pour servir l’Iran ? Et Trump va-t-il demeurer intransigeant ? Voyons voir.
Il est clair que les mollahs vont essayé de berner Trump, comme Poutine avant eux, pour gagner du temps en attendant la fin de son mandat pour de nouveau hausser le ton et menacer. Nous les avons vu pendant le mandat de Biden. C’est sans compter sur la vigilance des israéliens qui les connaît mieux que personne et qui ne laisserait pas faire, quitte à agir sans les américains. Ils savent que l’occasion ne se présenterait plus une seconde fois pour en finir avec les menaces de ces barbus qui ne craignent que la force.
11 h 21, le 14 avril 2025