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Moyen-Orient - ÉCLAIRAGE

Les appels au boycott accentuent la nervosité d’Ankara

Les autorités ont détenu onze personnes et suggéré d’envoyer la facture à ceux qui appelaient à la grève de la consommation du 2 avril, initiée par l’opposition. 

Les appels au boycott accentuent la nervosité d’Ankara

À Istanbul, les opposant turcs ont lancé un appel à bouder les enseignes pro-Erdogan, créant leurs propres « boycott cafés » pour se rassembler. Adem Altan/AFP

Des boutiques aux rideaux tirés, des terrasses de café désertées, des concerts annulés… et l’ire du gouvernement turc. Mercredi 2 avril, l’opposition menée par le Parti républicain du peuple (CHP) a appelé à une journée de boycott en Turquie, pour protester contre l’arrestation du maire kémaliste d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, perçue comme une manœuvre politique. La campagne amplifiée par les réseaux sociaux s’est répandue dans les rues du pays, où de nombreux commerces ont fermé en signe de solidarité. Une nouvelle forme de pression sur le président Recep Tayyip Erdogan, indifférent à la marée humaine réclamant la libération de son principal rival chaque jour depuis son interpellation, le 19 mars. Les dirigeants turcs ont condamné l’initiative avec fermeté. Le ministre de l’Intérieur, Ali Yerlikaya, a qualifié l’appel de « sabotage de...
Des boutiques aux rideaux tirés, des terrasses de café désertées, des concerts annulés… et l’ire du gouvernement turc. Mercredi 2 avril, l’opposition menée par le Parti républicain du peuple (CHP) a appelé à une journée de boycott en Turquie, pour protester contre l’arrestation du maire kémaliste d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, perçue comme une manœuvre politique. La campagne amplifiée par les réseaux sociaux s’est répandue dans les rues du pays, où de nombreux commerces ont fermé en signe de solidarité. Une nouvelle forme de pression sur le président Recep Tayyip Erdogan, indifférent à la marée humaine réclamant la libération de son principal rival chaque jour depuis son interpellation, le 19 mars. Les dirigeants turcs ont condamné l’initiative avec fermeté. Le ministre de l’Intérieur, Ali...
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