Dans Le Weekender, L'Orient-Le Jour vous propose une sélection d'articles traitant de culture, de lifestyle, de mode, de sujets sociétaux, à (re)lire durant le week-end. Pour faire une pause et tenter de déconnecter (un peu) de l’actualité chaude.

Hiam Abbass : « La femme arabe », c'est le terme le plus absurde que j'ai jamais entendu

Elle s’est toujours efforcée de briser les clichés sur la « femme arabe » - trop souvent caricaturée - jusque dans les films et séries qu’elle a réalisées. Aujourd’hui, c’est à un tout autre exercice que l’actrice et réalisatrice franco-palestinienne se plie : pour le long-métrage de sa fille, elle a accepté de jouer son propre personnage, celui d’une femme qui quitte ses terres pour suivre ses rêves en France, et qui revient. Hiam Abbass s’est confiée à Gilles Khoury sur ce rôle qui va au-delà des stéréotypes pour raconter une histoire complexe.

Jeanne Feghaly, la créatrice mystère de Neemat Aoun

Exit Élie Saab et autres grands couturiers. Pour son portrait officiel, la Première dame libanaise a voulu donner leur chance aux jeunes qui contribuent à la fierté libanaise. C’est ici qu’entre en scène Jeanne Feghaly. Avec d'autres créateurs, ils se livrent une bataille silencieuse : les couturiers proposent et c'est Neemat Aoun qui choisit. La gagnante a raconté cette histoire à Fifi Abou Dib.

De financier mal connu à homme du président : l’ascension de Karim Souhaid à la tête de la BDL

Mal connu avant d’être étiqueté comme le candidat favori de Washington puis du président de la République Joseph Aoun, considéré comme le relai de l'élite bancaire, Karim Souhaid est aussi décrié qu’attendu au poste le plus stratégique d’un pays en faillite. Fouad Gemayel et Lisa Goursaud dressent son portrait.

Au Soudan, pays des pharaons noirs, les combats ont atteint les musées et sites du patrimoine mondial

Riche, bien que souvent méconnu, le patrimoine archéologique du Soudan est en danger, alors que deux généraux s’y affrontent depuis 2023. Cette année-là, des combattants soudanais prennent le contrôle du musée national de Khartoum. Par la suite, des collections font même l’objet de trafic en dehors des frontières. Des attaques réfléchies et qui seraient « bien plus qu’un dommage collatéral de la guerre ». May Makarem vous en parle.

L’arabe à l’honneur au festival d’Avignon : Oum Koulthoum, Shéhérazade ... et le Libanais Ali Chahrour

Il n’est jamais trop tard pour se réinventer. Pour son 79e anniversaire, le festival d’Avignon a fait une petite entorse à ses habitudes : après l’anglais et l’espagnol, il convie cette année une langue non européenne pour la première fois : l’arabe. Pour son directeur, inviter cette langue « c’est reconnaître la richesse du monde arabe et son importance dans le domaine des arts vivants ». Et pour le prouver, plusieurs artistes seront au rendez-vous. On les passe en revue, avec Muriel Maalouf.