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Monde - Nucléaire iranien

Trump envisage des négociations indirectes avec Téhéran, selon Axios

Le site d'information ajoute que Washington est parallèlement en train de renforcer la présence militaire américaine au Moyen-Orient au cas où les négociations n'aboutiraient pas.

Trump envisage des négociations indirectes avec Téhéran, selon Axios

Le président Donald Trump dans le bureau ovale à la Maison-Blanche, à Washington, le 26 mars 2025. (WIN MCNAMEE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

La Maison-Blanche envisage sérieusement une proposition iranienne pour des pourparlers nucléaires indirects, tout en augmentant de manière significative la présence militaire américaine au Moyen-Orient au cas où le président Trump choisirait de bombarder la République islamique, ont déclaré deux responsables américains au site d’information américain Axios.

Donald Trump a répété qu'il préférerait un accord, mais ne veut pas attendre trop longtemps pour l’obtenir, souligne Axios, rappelant l’ultimatum de deux mois qu’il avait fixé dans sa lettre et soulignant qu'il n'est toujours pas clair si et quand ce compte à rebours a commencé.

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Le site d’information explique aussi que la Maison-Blanche est toujours en plein débat interne entre ceux qui estiment qu'un accord est possible et ceux qui considèrent que les négociations sont une perte de temps et soutiennent des frappes contre les installations nucléaires iraniennes. Axios ajoute que le Pentagone est parallèlement en train de renforcer la présence militaire américaine au Moyen-Orient, ce qui permet à la présidence de disposer d’une force de frappe dans le cas où les négociations n’aboutiraient pas.

Bombardiers furtifs

Axios explique également que, mardi, le Pentagone a annoncé l'envoi de troupes supplémentaires et de moyens aériens dans la région, précisant que deux porte-avions — le Harry S. Truman et le Carl Vinson — resteraient dans la zone. La semaine dernière, le Pentagone a envoyé plusieurs bombardiers furtifs B-2 à la base militaire de Diego Garcia dans l'océan Indien, un déploiement qu'un responsable américain a déclaré « non déconnecté » du délai de deux mois donné par Trump à l'Iran. Les bombardiers B-2 peuvent transporter d'énormes bombes à pénétration de bunker, qui seraient un élément clé de toute action militaire potentielle contre les installations nucléaires souterraines de l'Iran.

« Si l'Iran ou ses supplétifs menaçaient le personnel et les intérêts américains dans la région, les États-Unis prendront des mesures décisives pour défendre notre peuple », a déclaré le porte-parole du Pentagone, Sean Parnell, dans un communiqué.

Dimanche, le président iranien, Masoud Pezeshkian, a annoncé le rejet par son pays de toute négociation directe avec les États-Unis, en réponse à une lettre de son homologue américain concernant le programme nucléaire iranien. Le président américain, dans la même journée, avait assuré à la chaîne américaine NBC que « des bombardements » auraient lieu en Iran en l'absence d'un accord sur le nucléaire iranien, provoquant une levée de boucliers à Téhéran, qui a répondu qu’il n’aurait « d’autre choix » que de se défendre. L'Iran avait également déposé une protestation diplomatique formelle — transmise par l'intermédiaire de l'ambassade de Suisse, en raison de l'absence de relations diplomatiques entre les États-Unis et l'Iran.

Lors de son premier mandat, Donald Trump avait abandonné l'accord nucléaire de 2015 pour tenter d'obliger l'Iran à signer un meilleur accord, ce que Téhéran n'avait pas concédé, y compris sous l'administration de Joe Biden. Entretemps, l'Iran a considérablement augmenté son enrichissement d'uranium et est désormais de facto un État seuil nucléaire — bien qu'il insiste sur le fait qu'il ne cherche pas à se doter d'une arme nucléaire.

La Maison-Blanche envisage sérieusement une proposition iranienne pour des pourparlers nucléaires indirects, tout en augmentant de manière significative la présence militaire américaine au Moyen-Orient au cas où le président Trump choisirait de bombarder la République islamique, ont déclaré deux responsables américains au site d’information américain Axios.Donald Trump a répété qu'il préférerait un accord, mais ne veut pas attendre trop longtemps pour l’obtenir, souligne Axios, rappelant l’ultimatum de deux mois qu’il avait fixé dans sa lettre et soulignant qu'il n'est toujours pas clair si et quand ce compte à rebours a commencé. Lire aussi Accord ou bombardement, Trump veut en découdre vite avec l’Iran Le site d’information explique aussi que la Maison-Blanche est toujours en plein...
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