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Politique - Éclairage

Visite de Nawaf Salam à Riyad : les dessous et les messages

Pour la première fois depuis plus d’une décennie, un Premier ministre libanais a droit à tous les honneurs prodigués par l’Arabie saoudite.

Visite de Nawaf Salam à Riyad : les dessous et les messages

Le Premier ministre libanais reçu samedi par MBS avant la prière de la fête du Fitr qui marque la fin du ramadan. Ahmad Nureldine/SPA/AFP

Inédit dans la forme comme dans le fond, l’accueil « royal » que l’Arabie saoudite a réservé au Premier ministre, Nawaf Salam, samedi dernier, a donné lieu à plusieurs interprétations dans les milieux politiques libanais. Plusieurs voix, notamment dans les milieux réformistes, y ont vu un message saoudien fort pour rappeler la place et le poids de la communauté sunnite aux yeux de Riyad. Une réaction qui serait survenue au lendemain du bras de fer qui a eu lieu ces dernières semaines entre la présidence de la République et le Sérail autour de la désignation d’un nouveau gouverneur à la banque centrale. Cette bataille au sein de l’exécutif, la première du genre, s’est finalement soldée par la nomination de Karim Souhaid, dont la candidature a été défendue bec et ongles par le chef de l’État, Joseph Aoun. Réputé proche du lobby bancaire,...
Inédit dans la forme comme dans le fond, l’accueil « royal » que l’Arabie saoudite a réservé au Premier ministre, Nawaf Salam, samedi dernier, a donné lieu à plusieurs interprétations dans les milieux politiques libanais. Plusieurs voix, notamment dans les milieux réformistes, y ont vu un message saoudien fort pour rappeler la place et le poids de la communauté sunnite aux yeux de Riyad. Une réaction qui serait survenue au lendemain du bras de fer qui a eu lieu ces dernières semaines entre la présidence de la République et le Sérail autour de la désignation d’un nouveau gouverneur à la banque centrale. Cette bataille au sein de l’exécutif, la première du genre, s’est finalement soldée par la nomination de Karim Souhaid, dont la candidature a été défendue bec et ongles par le chef de l’État, Joseph...
commentaires (3)

Il y a comme un quiproquo à parler d’un président et d’un Premier ministre qui se disent fermement engagés à restaurer le monopole de la violence aux mains de l’État,. Ce n’est pas le monopole de la violence qu’ils prévoient restaurer mais celui de La Défense de notre pays, une nuance à ne pas négliger.

Sissi zayyat

11 h 07, le 02 avril 2025

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Commentaires (3)

  • Il y a comme un quiproquo à parler d’un président et d’un Premier ministre qui se disent fermement engagés à restaurer le monopole de la violence aux mains de l’État,. Ce n’est pas le monopole de la violence qu’ils prévoient restaurer mais celui de La Défense de notre pays, une nuance à ne pas négliger.

    Sissi zayyat

    11 h 07, le 02 avril 2025

  • Pourquoi ne pas penser qu’en déployant le tapis rouge MBS a simplement acquis à sa cause nawaf salam, ce dernier étant supposé maintenenant renvoyer l’ascenseur. En réalité l’accueil exceptionnel donné à Salam renforce sa position dans sa communauté. Rien n’indique que celà fait de l’ombre au Président, qui a toujours bénéficié de l’appui des Saoudiens.

    Goraieb Nada

    07 h 32, le 02 avril 2025

  • Cette campagne contre Karim Souaid, "candidat du lobby bancaire "que vous reproduisez insidieusement dans l'article n'a absolument aucun fondement . D'abord vous n'avez aucune idée de sa vision de la réforme du système bancaire et financier ensuite , aucun projet , aucune loi , aucun plan avec les donateurs ne pourra passer sans l'aval du conseil des ministres , du parlement et du président . Vous projettez à tort sur le nouveau gouverneur les traits de l'ancien qui n'avait cure de la gouvernance de la république ..

    Pierre Copti

    01 h 21, le 02 avril 2025

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