
La Défense civile traite une nappe de pollution marine au large de la baie de Jounieh, en coordination avec l'armée libanaise. Photo d'illustration publiée par La Défense civile sur son compte X mercredi.
L'unité de sauvetage maritime de la Défense civile, en coordination avec la marine libanaise, traitent une nappe de pollution au large de la baie de Jounieh (Kesrouan), d'une longueur d'un kilomètre et demi et d'une largeur d'un mètre, a annoncé mercredi la Défense civile.
« Sur décision du parquet de l'environnement du Mont-Liban, plusieurs décisions ont été prises pour traiter cette couche de substance polluante à la surface de l'eau, explique un communiqué. La nappe a d'abord été circonscrite pour limiter sa propagation, la substance polluante de la surface de l'eau a été extraite et transférée vers des conteneurs spécialisés, afin de minimiser tout dommage environnemental potentiel, et des échantillons d'eau polluée ont été prélevés pour les soumettre aux analyses nécessaires ».
La Défense civile assure que « ses équipes poursuivront leur travail jusqu'à ce que les traces de la pollution soient complètement éliminées, afin de préserver l'environnement marin et la sécurité du littoral libanais ».
Le rapport annuel du Conseil national de la recherche scientifique (CNRS), publié au cours de l'été 2024, avait noté une certaine amélioration dans la qualité de l’eau en matière de pollution bactériologique. Cinq plages restent toutefois « très polluées » (plus de 500 colonies bactériennes par 100 millilitres d’eau de mer), dont celle du port de Jounieh. Le littoral allant du Metn à Beyrouth reste celui présentant la plus forte pollution, en raison d’une urbanisation excessive.
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