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Moyen-Orient - Reportage

En Syrie, la longue marche des familles de disparus pour la vérité

Soulagés après la chute du régime Assad, les proches de disparus luttent désormais pour obtenir justice et réparation auprès du nouveau pouvoir, dont les premiers gestes ne font pas l’unanimité.

En Syrie, la longue marche des familles de disparus pour la vérité

Illustration Jaimee Haddad

« J’ai l’impression que plus personne ne parle du dossier des disparus. C’était pourtant le principal objectif de la libération de la Syrie », bouillonne Fatima el-Khatib depuis la vallée de la Békaa en cette matinée du 28 février. Derrière cette femme toute de noir vêtue, des orphelins dont les parents ont disparu dans les geôles du régime de Bachar el-Assad apprennent à faire des bougies de toutes les couleurs dans le centre Bouzrat kheir (« graine de bonheur »), fondé à Taalabaya par des femmes syriennes ayant elles aussi perdu la trace d’un ou plusieurs proches détenus. Le 8 décembre, quand l’impensable se produit avec la chute du régime honni, ces femmes, membres de l’organisation Families for Freedom, en sont persuadées : leur calvaire est enfin terminé. « Or aucune des cinquante femmes n’a retrouvé ses proches disparus », déplore...
« J’ai l’impression que plus personne ne parle du dossier des disparus. C’était pourtant le principal objectif de la libération de la Syrie », bouillonne Fatima el-Khatib depuis la vallée de la Békaa en cette matinée du 28 février. Derrière cette femme toute de noir vêtue, des orphelins dont les parents ont disparu dans les geôles du régime de Bachar el-Assad apprennent à faire des bougies de toutes les couleurs dans le centre Bouzrat kheir (« graine de bonheur »), fondé à Taalabaya par des femmes syriennes ayant elles aussi perdu la trace d’un ou plusieurs proches détenus. Le 8 décembre, quand l’impensable se produit avec la chute du régime honni, ces femmes, membres de l’organisation Families for Freedom, en sont persuadées : leur calvaire est enfin terminé. « Or aucune des cinquante femmes n’a...
commentaires (1)

La Blague TRANSPARENCE . Avant c’était le Tiers monde, puis En voie de développement. On retombe dans la catégorie des pays En voie de SOUS – DEVELOPPEMENT ! (Les colonies) Notre liberté et indépendance dépend du vouloir des ETRANGERS. Ces successions de dictatures partageant des caractéristiques communes. Prise de pouvoir militaire ou par un groupe ; elle débute (toutes sont semblables) par le contrôle de la propagande puis La répression. Au début pragmatique devenant rigide. La reconnaissance et sa durée sont fonctions de STRATÉGIES OU D’ÉCONOMIES de «L’ÉTRANGER». Le reste, on s’en fout.

aliosha

19 h 22, le 30 mars 2025

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Commentaires (1)

  • La Blague TRANSPARENCE . Avant c’était le Tiers monde, puis En voie de développement. On retombe dans la catégorie des pays En voie de SOUS – DEVELOPPEMENT ! (Les colonies) Notre liberté et indépendance dépend du vouloir des ETRANGERS. Ces successions de dictatures partageant des caractéristiques communes. Prise de pouvoir militaire ou par un groupe ; elle débute (toutes sont semblables) par le contrôle de la propagande puis La répression. Au début pragmatique devenant rigide. La reconnaissance et sa durée sont fonctions de STRATÉGIES OU D’ÉCONOMIES de «L’ÉTRANGER». Le reste, on s’en fout.

    aliosha

    19 h 22, le 30 mars 2025

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