« Nous refusons de mourir » : un slogan sur une pancarte tenue par des manifestants lors d'un sit-in réclamant la fin de la guerre à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 25 mars 2025. Photo AFP
Des slogans anti-Hamas ont été scandés mardi dans une manifestation rassemblant plusieurs centaines de Palestiniens appelant à la fin de la guerre avec Israël, à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, ont indiqué des témoins.
« Le Hamas dehors », « Hamas terroriste », ont scandé des manifestants au sein d'un cortège de centaines de personnes, essentiellement des hommes, ayant commencé par demander la fin de la guerre, ont indiqué ces témoins. L'armée israélienne a repris ses bombardements sur la bande de Gaza le 18 mars après près de deux mois de trêve dans la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023.
« Je ne sais pas qui a organisé la manifestation », a précisé Mohammad, un manifestant qui n'a pas souhaité donner son nom de famille par crainte de représailles. « J’y ai participé pour envoyer un message de la part du peuple : 'Assez de guerre' », a-t-il poursuivi, en affirmant avoir « vu des membres des forces de sécurité du Hamas en civil disperser la manifestation ».
Majdi, un autre manifestant ayant refusé lui aussi de donner son nom, estime que « les gens sont fatigués » et s'interroge : « Si le départ du pouvoir du Hamas à Gaza est la solution, alors pourquoi le Hamas ne quitte-t-il pas le pouvoir pour protéger le peuple ? »
Sur le réseau social Telegram, au moins un appel à manifester avait circulé mardi dans la journée. D'autres messages d'origine inconnue appellent à manifester en divers endroits à travers la bande de Gaza mercredi.
Israël appelle régulièrement les Palestiniens de Gaza à se rebeller contre le mouvement palestinien ayant pris le pouvoir dans la bande de Gaza en 2007 Après plus de 17 mois d'hostilités, le petit territoire est dévasté.
Bataille existentielle
La situation humanitaire est particulièrement dramatique depuis qu'Israël a fermé les points de passage pour l'aide internationale et les marchandises, le 2 mars, espérant faire plier le Hamas pour qu'il accepte de libérer les otages enlevés le 7 octobre 2023, avant d'intensifier encore la pression en reprenant ses bombardements le 18 mars. Il reste très compliqué d'évaluer le soutien ou l'aversion au mouvement qui a tenu ce territoire d'une main de fer, et demeure l'une des principales organisations politiques palestiniennes.
Selon le dernier sondage disponible du Palestinian Center for Policy and Survey Research (PCPSR), 35% des Palestiniens dans la bande de Gaza disaient soutenir le Hamas en septembre, et 26% le Fateh, parti du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.
Samedi, le porte-parole du Fateh à Gaza, Mounther Hayek, avait appelé le Hamas à quitter le pouvoir avertissant qu'en cas contraire « la bataille qui vient mènera à la fin de l'existence des Palestiniens » à Gaza.
Depuis la reprise des opérations militaires d'Israël le 18 mars, au moins 792 Palestiniens ont été tués dans le territoire assiégé, selon un bilan du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza publié mardi.
L'attaque sans précédent du Hamas sur Israël le 7 octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 otages enlevés lors de cette attaque, 58 sont toujours retenus dans la bande de Gaza, dont 34 sont morts, selon l'armée israélienne.
Des slogans anti-Hamas ont été scandés mardi dans une manifestation rassemblant plusieurs centaines de Palestiniens appelant à la fin de la guerre avec Israël, à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, ont indiqué des témoins.« Le Hamas dehors », « Hamas terroriste », ont scandé des manifestants au sein d'un cortège de centaines de personnes, essentiellement des hommes, ayant commencé par demander la fin de la guerre, ont indiqué ces témoins. L'armée israélienne a repris ses bombardements sur la bande de Gaza le 18 mars après près de deux mois de trêve dans la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023.« Je ne sais pas qui a organisé la manifestation », a précisé Mohammad, un manifestant qui n'a pas souhaité donner son nom de famille par crainte...
Les chiites libanais sont encore dans leur torpeur et n'ont pas réalisé que leurs misères provient de la présence du Hezbollah dans leurs villages (rasés) et que sans Hezbollah,leurs vies et biens seraient encore en sécurité.Le Hezbollah a invité Israel au Liban ,le jour où il a OUVERT le feu en soi disant solidarité avec hamas.Gaza n'existe plus.Les villages libanais aussi.Et le hezbollah n'a fait qu'inciter Israel à détruire notre pays.Le HB a passé son temps à provoquer, avec arrogance ses 100 000 hommes et ses fusées antiques qui n'ont fait que des trous dans certains immeubles. C'est tout
13 h 10, le 26 mars 2025