Face au virage autocratique d’Erdogan, « les Turcs ne peuvent compter que sur eux-mêmes »
Adel Bakawan, chercheur associé au Programme Turquie/Moyen-Orient de l'Institut français des relations internationales, répond aux questions de « L’Orient-Le Jour ».
Des manifestants assis avec une pancarte indiquant « La révolution ne sera pas télévisée » devant des officiers de police en face de l'aqueduc de Valens pendant un rassemblement en soutien au maire d'Istanbul arrêté dans la municipalité de la ville, le 23 mars 2025. Photo Yasin Akgul/AFP
Incarcéré dimanche après une cabale judiciaire menée par Ankara, qui l’accuse de corruption et de soutien au terrorisme, le maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu a appelé ses sympathisants à descendre dans la rue. Dans plusieurs villes du pays, des manifestations massives ont éclaté en soutien à cette figure de proue de la première force d’opposition turque, le Parti républicain du peuple (CHP), qui devait être investi le jour même comme candidat de sa formation en vue de la présidentielle 2028. De quoi faire plier le président turc, déterminé à éliminer sa bête noire du champ politique ? Rien n’est moins certain. Car après s’être employé ces dernières années à diviser les partis d’opposition, Recep Tayyip Erdogan profite plus largement d’un contexte régional et international favorable, grâce auquel il ne craint pas d’être sanctionné pour ses...
Incarcéré dimanche après une cabale judiciaire menée par Ankara, qui l’accuse de corruption et de soutien au terrorisme, le maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu a appelé ses sympathisants à descendre dans la rue. Dans plusieurs villes du pays, des manifestations massives ont éclaté en soutien à cette figure de proue de la première force d’opposition turque, le Parti républicain du peuple (CHP), qui devait être investi le jour même comme candidat de sa formation en vue de la présidentielle 2028. De quoi faire plier le président turc, déterminé à éliminer sa bête noire du champ politique ? Rien n’est moins certain. Car après s’être employé ces dernières années à diviser les partis d’opposition, Recep Tayyip Erdogan profite plus largement d’un contexte régional et international favorable, grâce auquel il...
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