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Dernières Infos - Gaza

Le Hamas confirme la mort d'al-Bardawil, membre de son bureau politique


Un homme palestinien près de tentes endommagées sur les lieux où une frappe israélienne a tué le dirigeant politique du Hamas, Salah al-Bardawil et sa femme dans leurs tentes, à Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 mars 2025. Photo REUTERS/Hatem Khaled.

Le Hamas a confirmé dimanche la mort d'un haut responsable de son bureau politique à Gaza, Salah al-Bardawil, dans une frappe aérienne israélienne la veille dans le sud du territoire.

Salah Al-Bardawil, 65 ans, a été tué avec sa femme dans un campement d'al-Mawasi, près de Khan Younès, selon le mouvement islamiste palestinien.

Né le 24 août 1959 dans le camp de réfugiés de Khan Younès, il a rejoint le Hamas à sa création, en 1987, officiant comme porte-parole à Khan Younès avant de progresser dans la hiérarchie pour être élu au bureau politique en 2021. Il dénonçait la coopération sécuritaire entre l'Autorité palestinienne et Israël et était partisan de la lutte armée contre Israël.

Il avait été arrêté par Israël en 1993 et interrogé pendant 70 jours dans les prisons de Gaza et d'Ashkelon, dans le sud d'Israël, selon le Hamas. Il avait aussi été arrêté plusieurs fois par les forces de sécurité de l'Autorité palestinienne.

L'armée israélienne a également confirmé avoir « éliminé » Salah al-Bardawil, qualifié de « haut responsable du bureau politique du Hamas qui dirigeait la planification stratégique et militaire » du mouvement. « Son élimination porte un coup important aux capacités d'organisation et d'opérations du Hamas », a ajouté l'armée.

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Dans la soirée, Benjamin Netanyahu a notamment évoqué avec le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio la libération des derniers otages détenus à Gaza et la reprise des combats dans le territoire, selon le bureau du Premier ministre israélien.

M. Rubio a « exprimé le soutien sans faille des Etats-Unis pour Israël et sa politique », a affirmé le bureau dans un communiqué.

Salah al-Bardawil est le troisième membre du bureau politique du Hamas tué depuis la reprise des frappes aériennes de l'armée mardi, après le chef du gouvernement à Gaza Essam al-Dalis, et Yasser Harb.

Le Hamas avait alors diffusé un « communiqué de condoléances » dans lequel apparaissaient aussi les noms du général Mahmoud Abou Watfa, à la tête du ministère de l'Intérieur, et du général Bahjat Abou Sultan, directeur général des services de la sécurité intérieure.

Le Hamas a été considérablement affaibli par la mort de nombreux de ses dirigeants, dans la bande de Gaza et en dehors, depuis le début de la guerre déclenchée par son attaque sanglante sur Israël le 7 octobre 2023. Mais il est encore loin d'être « anéanti », contrairement à l'objectif de guerre fixé par Benjamin Netanyahu.

Le chef de la branche politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a été tué à Téhéran le 31 juillet 2024 dans une explosion revendiquée par Israël et son successeur Yahya Sinouar est mort le 16 octobre suivant à Gaza, aussi tué par l'armée. Il a été remplacé par son frère, Mohammed.

Selon plusieurs sources au sein du mouvement islamiste, le garde du corps de Yahya Sinouar, Mohammed Hassan al-Amour, a également été tué dans la nuit de samedi à dimanche par une frappe sur son domicile à Khan Younès (sud).


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