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Société - Evénement

La journée mondiale de la francophonie célébrée à Baabda

«  La francophonie n’est pas non plus une question d’attachement à un autre pays. Nous sommes et demeurerons exclusivement attachés au Liban » a déclaré Joseph Aoun dans un discours prononcé pour l'occasion.

La journée mondiale de la francophonie célébrée à Baabda

Le drapeau de l'Organisation internationale de la Francophonie flotte à côté du drapeau français, au 19e Sommet de la Francophonie, au château de Villers-Cotterêts (Aisne), le 4 octobre 2024. Photo d'illustration Ludovic MARIN/AFP

Une cérémonie marquant la Journée internationale de la Francophonie a été organisée jeudi matin au palais présidentiel de Baabda, en présence du président Joseph Aoun, du ministre de la Culture Ghassan Salamé, ainsi que de Bouraoui Limam, ambassadeur de la République Tunisienne et président du Groupe des ambassadeurs francophones.

Le chef de l'État a prononcé un discours à cette occasion dans lequel il a affirmé que la francophonie ne se limitait pas à une question de langue, selon le discours également publié sur le compte X de la présidence libanaise. Cette célébration était inscrite sous le haut patronage de la présidence, à l'invitation de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et et en présence du Représentant de l’OIF.

« Être francophone, ce n’est pas seulement parler en français. Nous, en tant que peuple de cette terre, avons connu au fil de notre histoire et tout au long des siècles plusieurs langues, du cananéen, à l’araméen, à l’arabe. À différentes époques, nous avons eu une langue maternelle, une langue vernaculaire, une pour l’écriture, une autre pour la science ou pour la recherche », a notamment déclaré le chef de l'État.

« La francophonie n’est pas non plus une question d’attachement à un autre pays. Nous sommes et demeurerons exclusivement attachés au Liban, depuis sa mention dans les livres sacrés et jusqu’à la fin des temps. Mais oui, nous sommes francophones et cela dépasse la question de la langue. C’est une question d’appartenance à une culture, à une civilisation, à un code de valeurs, à une pensée complète – un épistémé », a-t-il poursuivi. Il a aussi souligné qu'être « francophone dans le monde arabe » revenait à « soutenir les causes justes » et « la légitimité des droits des peuples arabes dans leur quête de justice », entre autres éléments de son discours.

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Redressement du Liban

La Journée mondiale de la francophonie est célébrée dans le monde depuis 1988. La date du 20 mars est celle de la création en 1970 à Niamey, au Niger, de l’Agence de coopération culturelle et technique, devenue par la suite l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). L'OIF compte 52 membres, dont le Liban, 56 membres associés et 32 observateurs. Selon les statistiques de l'OIF, 38 % de la population libanaise est francophone. Hasard du calendrier, trois membres de l'OIF, le Mali, le Niger et le Burkina Faso viennent d'annoncer qu'ils se retiraient de l'organisation, sur fond de rupture des relations avec la France par les différents des régimes militaires qui y ont pris le pouvoir.

« La Journée internationale de la francophonie n'est pas uniquement l'opportunité de fêter la création de l'OIF en 1970, mais également la chance de célébrer ses symboles et valeurs d'amitié, de partage, de tolérance, de solidarité et de co-développement ainsi que de diversité », a pour sa part déclaré Bouraoui Limam.

Le diplomate a également appelé à aider le Liban à se redresser après plusieurs années marquées par la crise économique et la dernière guerre entre Israël et le Hezbollah. « Je tiens, dans cette même perspective, à réitérer notre résolution en tant qu'ambassadeurs francophones à œuvrer ensemble et de concert aux échelles bilatérale et multilatérale, avec nos amis libanais, pour un Liban fort de ses institutions, stable et prospère ; un Liban pionnier au sein de l’espace francophone ; un Liban, qui, on l'espère vivement, reprendra vite son rôle de pays modèle de diversité et de vivre-ensemble, et son statut de capitale de la science et de la culture dans la région. »

Une cérémonie marquant la Journée internationale de la Francophonie a été organisée jeudi matin au palais présidentiel de Baabda, en présence du président Joseph Aoun, du ministre de la Culture Ghassan Salamé, ainsi que de Bouraoui Limam, ambassadeur de la République Tunisienne et président du Groupe des ambassadeurs francophones.Le chef de l'État a prononcé un discours à cette occasion dans lequel il a affirmé que la francophonie ne se limitait pas à une question de langue, selon le discours également publié sur le compte X de la présidence libanaise. Cette célébration était inscrite sous le haut patronage de la présidence, à l'invitation de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et et en présence du Représentant de l’OIF.« Être francophone, ce n’est pas seulement parler en français....
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