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Moyen-Orient - ÉCLAIRAGE

Entre menaces sécuritaires et pressions externes, l’Irak fait profil bas

Les États-Unis cherchent à pousser Bagdad hors du giron iranien, tandis que la Turquie entend profiter de l’affaiblissement de Téhéran sur la scène régionale.

Entre menaces sécuritaires et pressions externes, l’Irak fait profil bas

Le Premier ministre irakien Mohammad Chia al-Soudani lors d’une conférence de presse dans la province méridionale du gouvernorat de Bassora, le 2 septembre 2023. Photo bureau de presse du Premier ministre irakien/AFP

Bagdad se fait petit. Sur la scène régionale, les frappes contre les forces de l’« axe de la résistance » ont repris de plus belle ces derniers jours, Israël ayant rompu la trêve à Gaza avec des bombardements massifs, ciblant régulièrement la Syrie et le Liban, tandis que les États-Unis ont lancé une nouvelle campagne militaire contre les houthis au Yémen. De quoi inciter l’Irak, souvent considéré comme un allié de Téhéran, à faire profil bas, alors qu’il a généralement réussi à se tenir à l’écart de cette confrontation depuis le 7 octobre 2023 et le début de la guerre dans l’enclave palestinienne. Mais cette position d’équilibriste est aujourd’hui d’autant plus fragile que les pressions des différents partenaires de Bagdad s’intensifient, des États-Unis à la Turquie en passant par l’Iran, sans oublier les défis sécuritaires posés à la...
Bagdad se fait petit. Sur la scène régionale, les frappes contre les forces de l’« axe de la résistance » ont repris de plus belle ces derniers jours, Israël ayant rompu la trêve à Gaza avec des bombardements massifs, ciblant régulièrement la Syrie et le Liban, tandis que les États-Unis ont lancé une nouvelle campagne militaire contre les houthis au Yémen. De quoi inciter l’Irak, souvent considéré comme un allié de Téhéran, à faire profil bas, alors qu’il a généralement réussi à se tenir à l’écart de cette confrontation depuis le 7 octobre 2023 et le début de la guerre dans l’enclave palestinienne. Mais cette position d’équilibriste est aujourd’hui d’autant plus fragile que les pressions des différents partenaires de Bagdad s’intensifient, des États-Unis à la Turquie en passant par...
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