Rechercher
Rechercher

Économie - Éclairage

Liban et FMI : derrière l’optimisme de façade, un retour à la case départ

Le climat d’optimisme qui a accompagné les premières semaines de travaux du nouveau gouvernement vaudrait-il également pour le sujet épineux de l’assistance du Fonds monétaire international ?

Liban et FMI : derrière l’optimisme de façade, un retour à la case départ

Le président Joseph Aoun (au centre) lors de sa réunion avec la délégation du FMI conduite par Ernesto Ramirez-Rigo, le 12 mars 2025. Photo publiée sur le compte X de la présidence de la République

Tel est en tout cas le sentiment qui prévalait en fin de semaine dernière, au terme de la visite de quatre jour d’une délégation du fonds à Beyrouth, qui a « accueilli favorablement la demande des autorités pour un nouveau programme soutenu par le FMI afin d’appuyer leurs efforts », selon la déclaration de son chef de mission, Ernesto Ramirez-Rigo. Selon des sources au ministère de l’Économie, l’objectif est d’aboutir à un accord préliminaire avant l’été, puis d’entrer dans la phase de mise en œuvre des réformes exigées.Mais au-delà de la bonne nouvelle que constitue ce feu vert officiel, le constat reste cependant globalement inchangé : aucune avancée concrète sur le fond du dossier et une accumulation de questions sans réponses quant à la manière dont Beyrouth compte s’y prendre pour surmonter certains des obstacles qui se sont révélés...
Tel est en tout cas le sentiment qui prévalait en fin de semaine dernière, au terme de la visite de quatre jour d’une délégation du fonds à Beyrouth, qui a « accueilli favorablement la demande des autorités pour un nouveau programme soutenu par le FMI afin d’appuyer leurs efforts », selon la déclaration de son chef de mission, Ernesto Ramirez-Rigo. Selon des sources au ministère de l’Économie, l’objectif est d’aboutir à un accord préliminaire avant l’été, puis d’entrer dans la phase de mise en œuvre des réformes exigées.Mais au-delà de la bonne nouvelle que constitue ce feu vert officiel, le constat reste cependant globalement inchangé : aucune avancée concrète sur le fond du dossier et une accumulation de questions sans réponses quant à la manière dont Beyrouth compte s’y prendre pour surmonter...
commentaires (3)

Le jour où on condamnerait un ou deux responsables de ce hold-up, le problème du blocage sera résolu comme par magie, et les conditions des mafieux se verront à la baisse de peur de finir comme leurs collègues de fortune. Il faut arrêter de demander la permission à ceux qui ont mené notre pays à la ruine, de régler le problème avec leur approbation . Ce nouveau gouvernement est en train d’utiliser le même procédé qu’il a utilisé pour la formation du gouvernement en ménageant la chèvre et le chou et le résultat sera désastreux. Il lui manque le courage et la fermeté dans tous les domaines.

Sissi zayyat

11 h 33, le 21 mars 2025

Commenter Tous les commentaires

Commentaires (3)

  • Le jour où on condamnerait un ou deux responsables de ce hold-up, le problème du blocage sera résolu comme par magie, et les conditions des mafieux se verront à la baisse de peur de finir comme leurs collègues de fortune. Il faut arrêter de demander la permission à ceux qui ont mené notre pays à la ruine, de régler le problème avec leur approbation . Ce nouveau gouvernement est en train d’utiliser le même procédé qu’il a utilisé pour la formation du gouvernement en ménageant la chèvre et le chou et le résultat sera désastreux. Il lui manque le courage et la fermeté dans tous les domaines.

    Sissi zayyat

    11 h 33, le 21 mars 2025

  • Je ne comprend pas cette haine envers les banquiers. En 2016 Francois Bassil a essayé d'areter de subventionner l'etat et a reçu des menaces. En 2017 le patronat a conseillé contre l'augmentation des salaires publics, en vain. En 2020 les remboursements des dettes aux banques se faisaient a 1507. En 2021 l'etat faisait profiter ses fonctionnaires de Sayrafa. En 2022 certains agents economiques profitaient des subventions sur l'essence. Cherchez qui est derriere tout ces decisions. Ce n'est pas les banques. Les banques ont une certaine responsabilité. Mais ne sont pas les principaux responsabl

    ..... No comment

    11 h 58, le 19 mars 2025

  • Il est necessaire de mettre quelques crapules bancaires des plus virulentes en prison. Ce sont des laches. Dans cette perspective ils fileront beaucoup plus doux.

    Michel Trad

    10 h 54, le 19 mars 2025

Retour en haut