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Nos Lecteurs ont la Parole

Le salut du Liban est entre vos mains

Depuis quelques années, le Liban connaît une chute libre à tous les niveaux. Pionnier dans le domaine de la santé, ses hôpitaux sont anéantis par des crises multiples. Le secteur bancaire, jadis la fierté des Libanais, est brisé par l’ancien As de cœur, aujourd’hui simple Deux de trèfle. Ce bilan négatif n’est que le résultat de plusieurs siècles de domination des hommes. Ces hommes qui se disent députés et qui ne savent pas voter seuls, attendant qu’on leur souffle le nom. Ils se prétendent députés, mais ignorent comment promulguer des lois, laissant le pays dans un état chaotique à tous les niveaux.

Depuis 2019, rien d’efficace n’a été réalisé. Aucune action, aucun travail, juste des conflits dignes d’une cour de récréation, à la manière de « mon père est plus fort que le tien ». À ce niveau, nous pouvons comprendre la faiblesse de certains, mais le comble c’est le bouffon illettré qui se présente comme un super-homme, voulant être à la tête du pays et tenant un discours sexiste et vulgaire contre les femmes. Malheur ! Malheur à nous si on laisse ce clown gouverner ! On ne récoltera qu’insultes et fanatisme.

Peut-on compter sur ces hommes pour reconstruire le pays ? Peut-on sérieusement envisager que ces politiciens, toutes confessions confondues, qui se sont entretués, qui se sont fait la guerre, y compris celle des autres, soient capables de mener le pays à bon port ?

Le règne des hommes a prouvé son échec à travers l’histoire du pays à tous les niveaux politiques, économiques, sanitaires et sociologiques, sans oublier le cycle perpétuel de violence et de guerre. Seul le secteur de l’éducation a su tenir bon, contre vents et marées. Pourquoi ? Parce qu’il est en grande partie géré par des femmes, des professeures, des enseignantes, des institutrices, des mères. La clé de ce succès est sûrement dû à l’instinct féminin protecteur.

En ce mois de mars, qui célèbre la Journée des femmes, la Journée de l’enseignant et la fête des Mères, il est essentiel de reconnaître la force des femmes libanaises et de leur rendre hommage. Ce sont elles qui mènent le combat pour la survie ! À la maison, elles ont transformé le foyer en école lors de la pandémie. Elles donnent la vie, nourrissent, éduquent, veillent… Et parce qu’elles sont capables de tant d’exploits, elles ne permettront jamais qu’on touche à leurs enfants, qu’on brise leur rêve, qu’on détruise leur pays… Elles vont œuvrer pour un avenir rayonnant !

C’est grâce à vous, femmes, que le défi est relevé et que notre pays garde l’espoir d’une nouvelle renaissance. Vous êtes cette lueur qui éclairera la marche vers la liberté. Le salut du Liban est entre vos mains ! Vous avez le pouvoir de l’éducation, alors agissez. Éduquez vos enfants, filles ou garçons, aux valeurs humaines, au respect, à l’égalité. L’avenir dépend de vous : comme vous avez donné la vie aux hommes, donnez au Liban l’espoir d’une nouvelle ère.

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « Courrier » n’engagent que leurs auteurs. Dans cet espace, « L’Orient-Le Jour » offre à ses lecteurs l’opportunité d’exprimer leurs idées, leurs commentaires et leurs réflexions sur divers sujets, à condition que les propos ne soient ni diffamatoires, ni injurieux, ni racistes.

Depuis quelques années, le Liban connaît une chute libre à tous les niveaux. Pionnier dans le domaine de la santé, ses hôpitaux sont anéantis par des crises multiples. Le secteur bancaire, jadis la fierté des Libanais, est brisé par l’ancien As de cœur, aujourd’hui simple Deux de trèfle. Ce bilan négatif n’est que le résultat de plusieurs siècles de domination des hommes. Ces hommes qui se disent députés et qui ne savent pas voter seuls, attendant qu’on leur souffle le nom. Ils se prétendent députés, mais ignorent comment promulguer des lois, laissant le pays dans un état chaotique à tous les niveaux.Depuis 2019, rien d’efficace n’a été réalisé. Aucune action, aucun travail, juste des conflits dignes d’une cour de récréation, à la manière de « mon père est plus fort que le tien ». À...
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