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Trump affirme que des grâces accordées par Joe Biden ne sont pas valides


Le président américain Donald Trump s'adresse aux médias lors d'une visite guidée du Centre John F. Kennedy pour les arts du spectacle, avant de présider une réunion du conseil d'administration, le 17 mars 2025 à Washington, D.C. Photo AFP/ Chip Somodevilla.

Donald Trump a affirmé lundi que les grâces préventives accordées par son prédécesseur Joe Biden à des personnalités honnies par le président républicain n'étaient pas valides parce signées selon lui avec un « stylo automatique », des déclarations aux conséquences juridiques incertaines. Un stylo automatique, ou machine à signer, est un automate équipé d'un stylo qui permet de reproduire la signature d'un individu, préalablement enregistrée.

Quelques heures avant de céder le pouvoir, le 20 janvier, Joe Biden avait accordé une série de grâces préventives à des élus ou des fonctionnaires, pour les protéger de « poursuites judiciaires injustifiées et politiquement motivées ».

Joe Biden avait notamment accordé sa protection à l'ancien chef d'état-major, le général Mark Milley, à l'ex-architecte de la stratégie de la Maison Blanche contre le Covid-19, le Dr Anthony Fauci, ainsi qu'aux élus et fonctionnaires ayant participé à la commission d'enquête sur l'assaut du Capitole le 6 janvier 2021.

« Les +grâces+ que Joe Biden l'endormi a accordées à la commission non-élue de voyous politiques et à bien d'autres sont par la présente déclarées NULLES, NON AVENUES ET SANS EFFET, parce qu'elles ont été faites par stylo automatique », a écrit Donald Trump sur sa plateforme Truth Social dans la nuit de dimanche à lundi.

Les conséquences juridiques de ces affirmations, et notamment la question de savoir si le président Trump a le pouvoir d'annuler les grâces de son prédécesseur démocrates ou si l'utilisation d'un stylo automatique est un motif d'invalidation,  n'étaient pas claires dans l'immédiat. On ignore également si l'ancien président a effectivement utilisé le stylo automatique pour signer les grâces en question. 

Donald Trump avait déjà posté dimanche sur sa plateforme un mème représentant la signature de son prédécesseur démocrate réalisée à l'aide d'un bras automatique armé d'un stylo, suggérant que Joe Biden ne signait pas lui-même ses décisions.

Dans une autre vidéo publiée lundi sur son compte Truth Social, Donald Trump affirme au sujet de Biden: « On dirait qu'on avait un stylo automatique pour président (...) Est-ce qu'il savait ce qu'il faisait ? Est-ce qu'il l'a autorisé  ? Ou est-ce que c'était quelqu'un dans un bureau, peut-être un gauchiste cinglé (...)? ».

La président américain a plusieurs fois accusé son prédécesseur d'avoir eu recours à un tel appareil lorsqu'il était en fonction. Vendredi, dans un discours au ministère de la Justice, il avait déjà insisté sur le fait qu'il signait lui-même ses décrets.

« Vous ne pouvez pas utiliser un stylo automatique (pour le faire). C'est la base, ce n'est pas respectueux de la fonction », avait-il dit. Le président américain a également accusé sans fondement les membres de la commission sur le 6 janvier d'être responsables de leurs propres grâces, à l'insu de Joe Biden, et a affirmé qu'ils « faisaient l'objet d'une enquête au plus haut niveau ».

Donald Trump, qui a juré de se « venger » de ses adversaires politiques, avait fustigé le jour de son investiture des grâces accordées à des personnes « très, très coupables de crimes très graves ».

Donald Trump a affirmé lundi que les grâces préventives accordées par son prédécesseur Joe Biden à des personnalités honnies par le président républicain n'étaient pas valides parce signées selon lui avec un « stylo automatique », des déclarations aux conséquences juridiques incertaines. Un stylo automatique, ou machine à signer, est un automate équipé d'un stylo qui permet de reproduire la signature d'un individu, préalablement enregistrée.

Quelques heures avant de céder le pouvoir, le 20 janvier, Joe Biden avait accordé une série de grâces préventives à des élus ou des fonctionnaires, pour les protéger de « poursuites judiciaires injustifiées et politiquement motivées ».

Joe Biden avait notamment...