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La Russie « en contact » avec d'autres pays après les violences en Syrie

La Russie « en contact » avec d'autres pays après les violences en Syrie

Dmitri Peskov, le porte parole de la présidence russe. Photo AFP

La Russie, alliée du pouvoir syrien déchu, a dit mardi être « en contact » avec d'autres pays après les récentes violences en Syrie qui ont coûté la vie à plus d'un millier de civils, selon un bilan de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

« Nous sommes prêts et sommes en contact avec d'autres pays », a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors d'un briefing auquel participait l'AFP. « Nous souhaitons une Syrie unie, prospère et amicale », a-t-il ajouté, mettant en garde contre les « conséquences néfastes » de ces violences « pour l'ensemble de la région ».

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie, a fait état lundi d'un bilan de 1.068 civils tués depuis le 6 mars dans des affrontements entre les forces de sécurité syrienne, leurs alliés, et des partisans du président déchu Bachar al-Assad, désormais exilé en Russie.

Ces tueries ont eu lieu dans la région de l'ouest peuplée par la minorité alaouite, dont est issu Bachar el-Assad. « Les zones visées étaient celles des alaouites et des chrétiens. De nombreux chrétiens innocents ont également été tués », avait de son côté affirmé lors d'un sermon dimanche, le patriarche orthodoxe d'Antioche, Jean X, qui n’a pas donné de chiffre précis.

Ni l'OSDH, ni les autorités chrétiennes en Syrie n'ont fourni de bilan dans l'immédiat sur le nombre de chrétiens tués dans ces exactions et l'AFP n'a pu dépêcher d'équipe sur place pour des raisons de sécurité. Ces violences menacent la stabilité d'un pays engagé dans une transition déjà fragile depuis l'arrivée au pouvoir en décembre d'une coalition dominée par les islamistes.

La Russie dispose en Syrie d'une base aérienne à Hmeimim et d'une installation navale à Tartous, le long de la mer Méditerranée, cruciales pour ces opérations militaires dans la région. Moscou tente depuis décembre de nouer des contacts avec la nouvelle administration à Damas dans l'espoir de garder le contrôle et l'utilisation de ces infrastructures.



La Russie, alliée du pouvoir syrien déchu, a dit mardi être « en contact » avec d'autres pays après les récentes violences en Syrie qui ont coûté la vie à plus d'un millier de civils, selon un bilan de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).« Nous sommes prêts et sommes en contact avec d'autres pays », a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors d'un briefing auquel participait l'AFP. « Nous souhaitons une Syrie unie, prospère et amicale », a-t-il ajouté, mettant en garde contre les « conséquences néfastes » de ces violences « pour l'ensemble de la région ».L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie, a fait état lundi d'un bilan de 1.068 civils tués depuis le 6 mars dans des affrontements...