Le Parti social nationaliste syrien (PSNS) et le Baas au Liban ont appelé la population à une large participation aux funérailles de l'ex-secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, et de son successeur présumé, Hachem Safieddine, qui se dérouleront le dimanche 23 février.

Les deux dignitaires du parti chiite ont été tués par des frappes israéliennes durant la guerre entre Israël et le Hezbollah, qui a duré d’octobre 2023 jusqu’au cessez-le-feu en novembre 2024. Hassan Nasrallah a été assassiné dans la banlieue sud de Beyrouth le 27 septembre, et Hachem Safieddine a trouvé la mort dans une autre attaque environ une semaine plus tard.

Le 2 février dernier, le nouveau secrétaire général du Hezbollah, Naim Kassem, avait annoncé que les funérailles des deux dirigeants se tiendraient le 23 février.

Le PSNS et le parti Baas (qui a dirigé la Syrie avant la chute d'Assad) sont tous deux pro-Hezbollah. Leur influence au Liban, déjà limitée avant la chute de l’ancien régime syrien le 8 décembre, s'est encore restreinte depuis. Le Baas a été interdit en Syrie fin janvier par le président nouvellement proclamé du pays, Ahmad el-Chareh.

Dans un communiqué relayé par l'Agence nationale d'information (ANI, officielle), le PSNS a souligné que « le 23 février 2025 n’est pas un jour comme les autres. Il incarne toutes les significations de la résilience, de l’héroïsme et du sacrifice », ajoute-t-il. « Notre peuple héroïque et résistant : voici une nouvelle occasion pour chacun d’entre vous de clamer votre adhésion éternelle à votre terre et à sa souveraineté », a ajouté le PSNS.

Selon l'ANI, le Parti Baas a également exhorté dans un communiqué les « hommes libres » du Liban à participer massivement à un « grand enterrement national et arabe pour deux grands leaders qui ont marqué l’histoire de cette nation de manière indélébile. »

« Le 23 février, nous soulignons que notre fidélité aux martyrs ne se limite pas aux héros que nous pleurons, mais s’étend à notre devoir de libérer nos terres occupées, à commencer par notre chère Palestine », lit-on dans le communiqué du Baas.